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SOLIVEAU, Jean (1752-1829)
Date(s) : 1752-5-27 / 1829-11-7
Tout en étant cordonnier, Jean SOLIVEAU est attesté comme chantre de la paroisse Saint-Pierre de Vézelay [Yonne] depuis 1776-1777 jusqu'à la fin de 1792 au moins. Il le redevient ensuite à la reprise du culte et est encore attesté comme tel en 1811.
• Jean SOLIVEAU naît le 27 mai 1752 et est baptisé le même jour dans l'église paroissiale Saint-Pierre de Vézelay. Son père, Charles Soliveau, est vigneron. Son parrain est couvreur en tuiles. Tous les présents à son baptême savent signer.
• Au milieu des années 1770, la paroisse Saint-Pierre de Vézelay rémunère un bedeau, Charles Soliveau, qui est probablement le père de Jean, et un chantre, Jean HIVERT.
• 6 août 1776, Vézelay : Jean SOLIVEAU, cordonnier, épouse Claudine Bourdillat, domestique de madame Turgot, paroisse Saint-Étienne.
• Le 8 août 1776, deux jours après son mariage, Jean SOLIVEAU signe un acte d’inhumation en compagnie de Claude Boulmot et François Rousseau sonneur. Bien qu'il ne soit pas dit chantre ce jour-là, tout laisse penser qu'il est en train de prendre le relais de Jean HIVERT pour l'assistance aux cérémonies de la paroisse. La dernière signature de ce dernier a été relevée le 12 octobre 1776.
• À partir de janvier 1777, Jean SOLIVEAU signe plusieurs actes sans y être mentionné. À partir d'avril 1777, il est régulièrement donné comme chantre dans le registre paroissial de Saint-Pierre de Vézelay. Lors des actes concernant sa propre famille, il est plutôt donné comme cordonnier.
• En 1790 et en 1791 : Jean SOLIVEAU assiste toujours aux sépultures et est régulièrement dit chantre ou "chantre de cette paroisse".
• En 1792, Jean-Baptiste VITRY, l'ancien maître de la ci-devant collégiale, est lui aussi mentionné comme chantre de la paroisse Saint-Pierre. Les deux hommes officient parfois ensemble, parfois séparément en compagnie du sonneur Antoine Pouce.
• 12 décembre 1811, Vézelay : "Jean SOLIVEAU, chantre, âgé de 50 ans, demeurant sudit Vézelay" accompagne à la mairie "le sieur Nicolas Vitry, 58 ans, adjoint à la mairie dudit Vézelay" venu y déclarer le décès survenu le matin même de son frère aîné Jean-Baptiste VITRY, musicien. On peut en déduire l'hypothèse, qui demandera à être étayée, que les deux hommes avaient participé ensemble à la reconstitution d'un corps de musique en l'église de Vézelay aux lendemains du Concordat.
• Le 7 novembre 1829, le décès survenu le même jour de Jean SOLIVEAU "ex cordonnier et propriétaire" est déclaré par deux voisins. Le défunt est dit veuf de Claudine Bourdillat.