Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
THULLIER, Marie Jeanne Victoire (1773-1851)
Autre(s) forme(s) du nom : THUILLIER
TAILLER
Date(s) : 1773-1-2 / 1851-10-30
En 1790, la jeune Marie Jeanne Victoire THULLIER, fille et nièce d'organistes réputés en poste à Reims et Châlons, est signalée comme "organiste donnée" de l'abbaye cistercienne d'Argensolles, dans la région d’Épernay en Champagne. Elle épouse tardivement un maître de pension à Rouen en Normandie puis, devenue veuve, revient mourir dans sa cité natale en 1851.
• 2 janvier 1773, Reims [Marne] : Marie Jeanne Victoire THULLIER, fille de Pierre THULLIER, maître pain d'épicier et organiste et de Marie Anne Françoise Bouquin, vient au monde et elle est baptisée paroisse Saint-Symphorien. Elle est la nièce de Georges THULLIER.
• Juin 1787, Reims : "Victoire THULLIER" est mentionnée dans une liste d'une trentaine de jeunes gens de la paroisse Saint-Michel ayant reçu cet été-là le sacrement de confirmation. Elle a quatorze ans.
• Octobre 1790, Moslins [Marne] : "Victoire THULLIER" figure comme "organiste donnée" dans une liste des personnes qui composent l'abbaye cistercienne d'Argensolles, à une dizaine de kilomètres au sud d'Épernay. A-t-elle remplacé ou seconde-t-elle l'organiste séculière Jeanne ALAIZE en poste depuis 1789 au moins. Ne sachant pas signer, elle trace une croix...
13 juin 1791, Moslins : A cette date, une quittance formulée ainsi, "Je reconnois qu'il est du a notre organiste Mlle Tailler [sic] la somme de 26 livres 7 sols a Argensols ", est signée par le ou la responsable des dépenses de l'établissement.
• 25 juin 1817, Rouen [Seine-Maritime] : Âgée de 44 ans, elle épouse François Pierre Silvestre, maître de pension demeurant en cette ville, 22, rue de l'Epée, veuf, âgé de 54 ans, natif de Lunéville [Meurthe-et-Moselle]. Elle signe au bas de l'acte "Victoire Thullier". Les quatre témoins sont un doyen de la Grande-Chambre du ci-devant Parlement de Paris, un marchand, un instituteur, et un commis de comptoir, cousin de l'époux, tous signent dont "Victoire Thullier" [l'acte numérisé est dactylographié]. Il est envisageable de penser que des tâches d'éducation musicale ont été confiées par la suite à l'épouse au sein de la pension.
• 31 décembre 1823, Rouen : Elle perd son époux qui exerce toujours la même activité professionnelle. Le couple est alors installé au 9 rue du Bourg-l'Abbé.
• 30 octobre 1851, Reims : Âgée de 78 ans, vivant de ses rentes, elle s'éteint à son domicile du 45, rue de Vesle. Le lendemain, François Théodore Hanrot, 57 ans, propriétaire, cousin issu du germain de la défunte et Léonard Jean-Baptiste François de Paule Plumet, 62 ans, directeur de la succursale de la Banque de France, chevalier de la légion d'Honneur, son cousin paternel par alliance déclarent son décès.
Mise à jour : 18 janvier 2022