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THULLIER, Georges (1731-1807)
État civil
NOM : THULLIER     Prénom(s) : Georges     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : THUILLIER
Date(s) : 1731-3-30   / 1807-12-27 
Notes biographiques

Frère et oncles d'organistes, Georges THULLIER, dont l'activité principale est de fabriquer et vendre du pain d'épice, touche pendant plus d'une vingtaine l'orgue situé dans l'église Saint-Symphorien de Reims, en Champagne. Il est rétribué à la fois par le chapitre de la collégiale et aussi par la fabrique de la paroisse qui se partagent le même édifice.

• 30 mars 1731, Reims [Marne] : Georges THULLIER est baptisé en l'église Saint-Hilaire. Il est l'un des fils de Joseph THULLIER, "marchand pain d'épicier", et de Françoise Coutelet. Claude Coutelet et son époux sont marraine et parrain de l'enfant. Georges est le frère de Pierre THULLIER, né près de 10 ans auparavant.

• 4 février 1754, Reims : Demeurant sur la paroisse Saint-Hilaire de cette ville, il épouse paroisse Saint-Jacques Anne Louise Jossier.

• [1768], Reims : C'est à cette époque qu"il commence à toucher l'orgue de la collégiale [et sans doute de la paroisse] Saint-Symhorien si l'on tient compte de l'ancienneté déclarée en 1790-1791.

• 1762-1770, Reims : Plusieurs enfants naissent de leur union. Il s'agit de Madeleine Antoinette (28 novembre 1762), baptisée paroisse Saint-Pierre puis de Perrette Françoise (9 mars 1765), Claude Jean-Baptiste (29 mars 1766), Françoise Remiette (17 septembre 1767), Marguerite (8 mars 1769) et Jean-Baptiste (14 juillet 1770), paroisse Saint-Michel. Dans tous les actes de 1765 à 1770, THULLIER est présenté comme marchand pain-d'épicier, jamais comme organiste. Il existe depuis Henri IV à Reims une corporation des pain-d'épiciers, une douzaine sous l'Ancien Régime. L'appellation « pain d'épices de Reims » est réservée au pain d'épices composé de farine de seigle. C'est vers le XIVe siècle que les pâtissiers rémois eurent l'idée de relever le goût du pain au miel avec des épices (Conseil National des Arts culinaires).

• 1776-1789, Reims : Il figure dans les comptes conservés de la fabrique paroissiale Saint-Symphorien. On lui verse en 1776 la somme de 39 livres 12 sols 6 deniers pour ses gages ordinaires d'avoir touché l'orgue les dimanches et jours de fêtes. A partir de 1784, cette somme annuelle passe à 40 livres 7 sols pour les gages et l'acquit des fondations [versée en quatre quartiers]. En 1789, c'est encore le même montant de rétribution.

1790, Reims : Georges THULLIER est toujours en fonction à la collégiale Saint-Symphorien pour 130 livres d'appointements annuels. Il perçoit de la paroisse la somme de 40 livres 10 sols. En compagnie du serpent Joseph GERARD, il soutient les voix de cinq chantres, Jean et Jacques LOBREAU, Jacques BRIQUOTLouis Marie RANDOULET et Louis Bertrand RONDELET.

• 29 mars 1791, Reims : Le directoire du département de la Marne estime, après délibération "que Georges THUILLIER organiste de Saint-Symphorien, âgé de 60 ans ayant 22 ans de service qui avoit un traitement de 130 livres qu'il perdit par la suppression de l'église, doit avoir une pension viagère de 75 livres conformément à l'avis du district".

• 28 décembre 1807, Reims : Jean François Hanrot, 45 ans, marchand pain d'épicier, place de ville, son gendre déclare le décès survenu la veille à 8 heures du matin à son domicile de la rue de la Couture de monsieur Georges THULLIER, ancien marchand pain d'épicier, époux de Anne Louise Jossier.

25 septembre 2022

Sources
F-Ad51/ 1 L 1356 ; F-Ad51/ 1 L 1396 ; F-Ad51/ 1L 1277  ; F-Ad51/ 2E 534/ 478 ; F-Ad51/ 2E 534/ 74 ; F-Ad51/ 2E 534/117 ; F-Ad51/ 2G 2172 ; F-Ad51/2E 534/54 ; F-An/ DXIX/090/757/06

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