Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Alpes-Maritimes
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Somme
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
TOURETTE, François (1777-1802 ap.)
Date(s) : 1777-6-2 / 1802-9-28 ap.
François TOURETTE est resté environ six ans au service de la cathédrale de Clermont comme enfant de chœur avant d'apprendre le métier de son père, celui de tailleurs d'habits.
• 2 juin 1777, Clermont-Ferrand : François TOURETTE vient au monde paroisse Saint-Pierre. Il est le fils de Jean tailleur d'habits et de Marie Beaufort.
• [1784-1790], Clermont-Ferrand : Il est enfant de chœur au service de la cathédrale de Clermont. Il reçoit l'enseignement de Louis Marcel Bayart et côtoie à la maîtrise André NONY, Jean-Baptiste DESSAT et Gaspard DESSAT, Augustin DERRIEGE, Pierre VICHY, François MONNET, Guillaume DUBOIS, et Henry CHASSAGNAT.
• [1791], Clermont-Ferrand : Louis Marcel BAYART, maître de musique de la cathédrale, rédige une supplique à l'attention des administrateurs du directoire du département dans laquelle il expose brièvement la situation de chacun des enfants de choeur confiés à ses soins. Concernant François Tourette, il précise qu'il est "natif de Clermont ayant père et mère chargés de famille, à la maitrise depuis 5 ans et demi". Il adresse également un mémoire concernant les avantages que procurait une place d'enfant de chœur à la cathédrale de Clermont. "Il y avoient dix enfants de chœur à la maistrise qui y restoient dix ans. Le chapitre les nourrissoit, les chaussoit et les eclairoit, ils étoient entretenus de soutannes, bonnet quarrés, calotes, vestes, culottes, bas et souliers. Les parens etoient obligés de fournir les draps chemises et bonets. Lorsque lesdits enfants de choeur sortoient de la maitrise ; si leurs talents pouvoient les rendre utiles au chœur, on les y admettoit avec des honoraires suffisants pour vivre. S'ils vouloient continuer leurs études le chapitre y contribuoit pour une somme de 100 livres chaque année. Lors de leur entrée au séminaire, le chapitre payoit la moitié de leur pension et dans le cas où les parents fussent dans l'impossibilité d'y contribuer en rien, le chapitre faisoit le tout. Sortis du séminaire ils entroient au service de l'Eglise avec un honoraire de 300 livres chaque année, non compris les gains de choeur. Parvenus à la pretrise ils avoient droit aux bénéfices qui étoient a la collation ou presentation du chapitre. Si leurs talents ne pouvoient leur procurer l'avantage de parvenir au sacerdoce ou d'être agrégé à la musique, le chapitre leur donnoit le choix d'un état honnette et en payoit les frais."
• 26 octobre 1791, Clermont-Ferrand : Les parents des enfants de choeur de la cathédrale adressent une supplique collective au directoire du département afin de réclamer les lits de la maîtrise, le maître ayant emmené le sien en partant.
• [1793], Clermont-Ferrand : Un "état des enfants de choeur du district de Clermont" précise que les enfants de la cathédrale percevront une gratification de 200 livres proportionnelle à ce que le chapitre leur donnait en fin de service pour prendre un état.
• 28 septembre 1802, Clermont-Ferrand : Il épouse Jeanne Marie Morin et exerce la profession de tailleur d'habits comme son père.
Son acte de décès reste à trouver.
Mise à jour : 4 juin 2020