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VALENTIN, Jean[-Baptiste] (1761-1837)
État civil
NOM : VALENTIN     Prénom(s) : Jean[-Baptiste]     Sexe : M
Date(s) : 1761-1-24  / 1837-11-21 
Notes biographiques

Ancien grand marguillier de la cathédrale de Metz avant la Révolution, Jean-Baptiste VALENTIN est désigné comme maître de musique du même établissement après la signature du Concordat, de 1802 à 1814. Il dirige alors 8 enfants de chœur. Il exerce des responsabilités curiales après l'Empire et meurt sous la Monarchie de Juillet à Morhange [Moselle].

• 24 janvier 1761, Metz : Jean-Baptiste VALENTIN vient au monde et il est baptisé paroisse Saint-Victor. Il est le fils de Louis, cocher chez mr Ferrand et de Marguerite Herbier.

• 16 avril 1788, Metz : Suite au décès de Louis GENOTEL, les chanoines du chapitre Saint-Étienne nomment à l'office de grand marguillier de leur cathédrale "le sr Valentin, petit marguillier aux mêmes fonctions et obligations, luy accordant le même logement, avec cent livres d'augmentation sur les appointemens attachés audit office a compter de la st jean prochaine au moyen de quoy la gratification annuelle de soixante livres dont jouissoit led. défunt demeurera supprimée". Un nouveau petit marguillier est désigné dans la même délibération. La compagnie fait rappeler aux deux marguilliers "les devoirs qu'ils ont a remplir, notamment l'obligation ou ils sont de se trouver tous les deux chaque jour a lad. sacristie suivant qu'il est ordonné par l'article 21 de la seconde partie des statuts sur le spirituel".

• 17 août 1789, Metz : Jean-Baptiste Valentin, prêtre, grand marguillier et sacristain de la cathédrale signe comme parrain  au baptême administré paroisse Saint-Victor de Jean-Baptiste, fils de François BASTIEN, également musicien à la cathédrale.

1790, Metz : Il est toujours en fonction.

• 1791, Metz : Il est maintenu comme sacristain dans la nouvelle structure paroissiale et épiscopale.

• 1802-1814, Metz : Après le rétablissement du culte catholique, VALENTIN est rapidement désigné par le nouveau chapitre cathédral comme maître de musique et il serait resté en fonction douze années selon Gilbert Rose. Se pose alors la question de la formation musicale de cet ancien sacristain. Il serait l'auteur de motets pour lesquels il aurait été rémunéré en avril 1791. Dans la nouvelle structure, il s'occupe de huit enfants de chœur.

• 28 septembre 1813, Metz : Jean VALENTIN, âgé de 52 ans, maître de musique de la cathédrale, demeurant place Saint-Étienne, signe comme témoin au bas de l'acte de naissance de Jean Lucien Alphonse, fils né la veille de Jean Nicolas LAGRANGE, professeur de musique et ancien enfant de chœur demeurant place d'Austerlitz [Saint-Jacques] et de Marguerite Madeleine Nicole Egidie Thiry.

• 15 janvier 1814, Courcelles-Chaussy, à 18 kilomètres à l'est de Metz [Moselle] : Il est nommé à la cure forte de plus d"un milliers d'âmes selon Gilbert Rose.

• 12 juin 1823, Morhange [Moselle] : Il devient curé archiprêtre.

• 21 novembre 1837, Morhange [Moselle] : Il meurt toujours en fonction à son domicile à trois-heures de l'après-midi.

Mise à jour : 21 avril 2021

Sources
DEPOUTOT René, La vie musicale en Lorraine Nancy et Toul, (1770-1810), [...], volume IV, catalogue de musique, 1997 ; F-Ad57/ 18 J 43 ; F-Ad57/ 2G55 (2MI 113/ 1) ; F-Ad57/ 5MI 487/ 2 ; F-Ad57/ 9NUM 5E318/ 3 ; F-Ad57/ 9NUM/ 5E327/ 9 ; F-Am Metz/ 1E/ a65 ; F-AmMetz/ 1D/ a 5 ; Gilbert Rose, Que devient la musique à Metz durant la Révolution, Les Cahiers Lorrains, 1989 ; R. Depoutot, "Musique du chapitre…", 2002

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