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VIOLETTE, Charles Théodore (1736-1815)
État civil
NOM : VIOLETTE     Prénom(s) : Charles Théodore     Sexe : M
Date(s) : 1736-7-16   / 1815-5-8 
Notes biographiques

Charles Théodore VIOLETTE a été plusieurs années, avant la fin de l'Ancien Régime, chapelain à la collégiale royale de Saint-Quentin, en Picardie. Parmi ses obligation, on relève celle de chanter au chœur afin d'épauler les chantres de cet établissement. Parallèlement, il poursuit les étapes d'une carrière ecclésiastique au sein de la paroisse Saint-Jean-Baptiste où il est curé en 1790.

• 16 juillet 1736, Saint-Quentin [Aisne] : Charles Théodore VIOLETTE, fils de Théodore et Michèle Ladrière, voit le jour. Il est baptisé paroisse Saint-Jean.

• 30 mars 1763, Saint-Quentin : Le chanoine receveur de l'hôtel-Dieu rapporte que le sieur VIOLETTE, titulaire d'une chapelle choriale en la collégiale, supplie le chapitre de vouloir bien le dispenser pendant deux années d'assister aux offices du chœur pour y aider les musiciens selon ses talents, alors qu'il y est obligé par les titres de sa chapelle. Il invoque la faiblesse de sa santé et son désir de s'instruire des fonctions du saint ministère que le curé de Sainte-Marguerite a la bonté de lui enseigner. La compagnie, considérant la "pureté du motif", lui accorde sa demande, l'exhortant néanmoins à ne pas se dispenser d'assister aux offices les fêtes principales de l'année, autant que sa santé et ses occupations le lui permettront.

• 13 novembre 1767, Saint-Quentin : Charles Théodore VIOLETTE, nommé le 10 de ce mois à la chapelle de Saint-Jean l'Évangéliste fondée en l'église collégiale, vacante par la démission pure et simple de Calixte Delaplace, dernier titulaire, étant entré en chapitre avec la permission de messieurs et ayant prêté le serment usité par les chapelains de la communauté, "mesdits sieurs, après avoir entendu la lecture de son extrait de baptême et de ses lettres de tonsure, ont ordonné qu'il soit mis en possession de la ditte chapelle, et que touttes provisions à ce necessaires luy fussent delivrées".

• 12 mai 1769, Saint-Quentin : On relève pour la première fois la signature de VIOLETTE comme vicaire dans le registre de la paroisse Saint-Jean.

• 25 avril 1770, Saint-Quentin : Charles Théodore VIOLETTE, prêtre, vicaire de la paroisse Saint-Jean et chapelain de l'église royale de Saint-Quentin, et Louis Violette, vicaire de la paroisse Saint-Jacques, également chapelain à la collégiale, signent comme parents au bas de l'acte d'inhumation dans la nef de demoiselle Marguerite Françoise Violette, 74 ans, fille majeure de feu Théodore Violette, marchand et maître de la poste aux chevaux de la ville, et de feue Françoise Ledoux.

• 30 octobre 1771, Saint-Quentin : Le chapitre permet à M. VIOLETTE, chapelain de la collégiale et vicaire de la paroisse Notre-Dame, de porter la perruque.

• 8 mai 1776, Saint-Quentin : Pierre Paul Sailly, curé de cette paroisse, mort le 6, âgé de 63 ans, est inhumé sous la tombe de M. Boutiller par MM. du chapitre de Saint-Quentin en présence de Antoine Hugot, chanoine de Sainte-Pécine et du sieur Robert ROUILLON, musicien, ses amis et exécuteurs testamentaires, qui signent avec le vicaire VIOLETTE.
Le 17 juin suivant,  un mariage est célébré paroisse Notre-Dame "avec la permission et consentement de Mr Violette, desservant de cette paroisse et chapelain de la communauté de l'Église royalle de St Quentin".

• 1787, Saint-Quentin : Charles Théodore VIOLETTE est nommé par l'Assemblée provinciale membre du clergé à l'Assemblée départementale.

1790 : Nous ne savons pas s'il est encore chapelain de la collégiale royale, mais cela semble fort probable. De nouvelles sources fourniront peut-être la réponse.

• 19 mars 1791, Saint-Quentin : Charles Théodore VIOLETTE signe pour la dernière fois comme curé dans le registre paroissial au bas de l'acte de sépulture d'une veuve morte la veille à l'Hôtel-Dieu et inhumée dans le cimetière. L'édifice est fermé peu après.

• 20 décembre 1793, Saint-Quentin : VIOLETTE aurait été déporté à cette date [vers où ?] d'après E. Fleury, Le clergé du département de l'Aisne pendant la Révolution, études révolutionnaires, ouvrage publié en 1853.

• 8 mai 1815, Saint-Quentin : Charles Théodore VIOLETTE, premier vicaire de la paroisse Saint-Quentin, s'éteint à quatre heures du matin à son domicile, à l'âge de 78 ans.

Mise à jour : 24 juillet 2023

Sources
E.Fleury, Le clergé du département de l'Aisne pendant la Révolution, études révolutionnaires, 1853 ; F-Ad02/ 5MI 1236 ; F-Ad02/ 5MI 1237 ; F-Ad02/ 5MI 1257 ; F-Ad02/G 818 ; M.A Hesse, L'administration provinciale et communale en France et en Europe, 1785-1870, 1870

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