Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
JACQUOT, François (1734-1803)
Autre(s) forme(s) du nom : JACOT
JAQUOT
Date(s) : 1734-6-13 / 1803-5-4
En 1790, tout en étant vigneron, François JACQUOT est l'un des trois chantres de la paroisse de Lucy-sur-Cure, située dans le diocèse d'Auxerre, à 25 km au sud-est d'Auxerre, à 4 km au sud de la petite ville de Vermenton.
• Né à Lucy-sur-Cure le 13 juin 1734, dans un milieu de vignerons, François JACQUOT devient naturellement vigneron. Le 8 février 1757, il épouse Reine Rougeot, une lointaine cousine au 4ème degré, elle aussi fille d'un vigneron. La seule silhouette socialement différente est celle de son parrain, François Grégoire, "buraliste à Lucy". François Grégoire est présent au mariage de son filleul et sa signature aisée et ornementée tranche par rapport aux signatures laborieuses des autres assistants.
• À partir du début des années 1780, ensemble ou séparément, Pierre Paul HOUDOT, Étienne HOUDOT et François JACQUOT signent ponctuellement et parfois fréquemment le registre paroissial, sans pour autant être cités dans les actes. On peut penser qu'ils sont déjà chantres de la paroisse, mais que le célébrant n'a pas pris l'habitude de mentionner officiellement leur rôle.
• Le 16 décembre 1787, pour la première fois, ils sont mentionnés tous les trois en tant que chantres.
• Durant les années qui suivent, et jusqu'en 1792, ils sont ensuite très régulièrement donnés comme chantres, en général seuls ou par deux, ou encore accompagnés d'un sonneur, d'un porte-croix, voire d'un "acholite" [sic pour l’orthographe]. La paroisse Saint-Amâtre de Lucy-sur-Cure ne compte pourtant que 255 habitants en 1793 [Wikipédia] mais, comme une grande, elle se targue de toute une structure d'encadrement du culte paroissial.
L’abbaye cistercienne de Reigny, toute proche, est peut-être un facteur explicatif ? Elle était au XVIIIe siècle en plein dynamisme puisque l’église abbatiale est bâtie de 1759 à 1765 sur les plans d’un architecte parisien, Claude Louis Daviler relayé par Claude Nicolas Ledoux, en 1763. On sait que des liens existaient entre l'abbaye et les villages voisins : en atteste la présence, le 15 juillet 1790, de Nicolas CUENOT "choriste à l’abbaye de Reigni" à une sépulture dans le village d'Essert, tout proche de Lucy-sur-Cure.
• Plus âgé de dix à douze ans que ses deux compagnons de lutrin, François JACQUOT meurt le premier, le 14 Floréal an 11 (4 mai 1803), qualifié de vigneron. Étienne HOUDOT, devenu maire, paraphe son acte de décès.