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ARDONSEAU, Agnan (ca 1762-1798)
Autre(s) forme(s) du nom : ARDONCEAU
HARDONCEAU
Aignan
Date(s) : 1762 ca / 1798-2-5
À la veille de la Révolution, Agnan ARDONSEAU est l'un des trois chantres de la paroisse Saint-Michel-de-Volangis, dans le Berry, à peu de distance de Bourges. Le métier qu'il exerçait à côté reste à éclairer.
• [1762] : Selon l'âge indiqué à son décès, Agnan ARDONSEAU serait né en ou vers 1762. Il est fils de Jacques Ardonseau, "manœuvre" mais qui dans certains actes est dit "vigneron", et de Marie Gordé / Gordet, qui sont tous les deux morts avant 1792.
• À partir du début de l'année 1787, Saint-Michel-de-Volangis : Agnan ARDONCEAU est régulièrement mentionné par le curé Garros comme "l'un de nos chantres", assistant et signant aux sépultures de la paroisse. Il signe "Ardonseau", graphie retenue comme autorité pour la présente notice. Les deux autres chantres sont alors Mathurin RUÉ et Antoine SIROP. Ces trois hommes semblent avoir succédé à trois autres noms régulièrement cités dans les années précédentes : Pierre CHANTELAT, Nicolas PIVERT et Étienne POTIER. Un certain Jean Berthet, marguillier, est également souvent témoin.
Le petit village de Saint-Michel-de-Volangis, à quelque 11 km au nord-est de Bourges, est le lieu de la résidence d'été des archevêques de Bourges dans leur château et domaine de Turly (situé, lui, nettement en dehors du village, à moins de 9 km de la cathédrale).
• 1790, Saint-Michel-de-Volangis : Les trois chantres de la paroisse sont toujours Agnan ARDONSEAU, Mathurin RUÉ et Antoine SIROP. Le marguillier est maintenant Pierre Romangeon.
• 6 juillet 1792, Sainte-Solange : Dans ce village situé à 6 km à l'est de Saint-Michel est célébré un double mariage. Celui d'Agnan ARDONSEAU avec Jeanne Gitton, fille d'un "manœuvre" décédé, et celui de la sœur d'Agnan, Magdelaine, avec Michel Gitton, "manœuvre", veuf de Jeanne Brun. Le métier du jeune homme n'est pas précisé, mais il y a fort à parier que s'il l'avait été, cela aurait été "manœuvre", terme vague très largement utilisé par le curé de la paroisse. Celui-ci note qu'Agnan ARDONSEAU est domicilié "de droit de la paroisse de Saint-Germain, et de fait de celle de Saint-Michel".
Le couple s'installe ensuite à Sainte-Solange.
• 13 prairial an II (1er juin 1794), Sainte-Solange : Agnan ARDONSEAU est dit "manœuvre" lorsqu'il vient déclarer à la mairie la naissance de son fils Jean. Il est "domicilié en cette commune aux Petites Maisons".
• 17 pluviôse an VI (5 février 1798), Sainte-Solange : À deux heures du matin, Aignan ARDONCEAU décède en sa maison. Il était "âgé de 36 ans, époux d’Anne [sic] Gitton".
Mise à jour : 30 août 2020