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Pour citer Muséfrem
BARTISCH, Jean Martin (1719-1771)
Autre(s) forme(s) du nom : PARTISCH
PARTISCHE
Date(s) : 1719-6-29 / 1771-1-15
Fils de musicien et lui-même père de deux musiciens actifs en 1790, Jean Martin BARTISCH (1719-1771) est employé comme symphoniste à la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg [Bas-Rhin] dès 1742. Il faisait partie des musiciens pensionnés par le magistrat (municipalité) de la capitale alsacienne, faveur réservée aux plus talentueux des artistes.
• 29 juin 1719, Strasbourg [Bas-Rhin] : Jean Martin BARTISCH, fils légitime de Jean BARTISCH, musicien, et de Marie Anne Kabus, voit le jour. Le baptême a lieu le surlendemain à Saint-Pierre-le-Jeune. Son parrain, Jean Martin Loss, est cabaretier à Benfeld [Bas-Rhin] ; sa marraine, Marie Claire Holdermann, est fille de Jean George Holdermann, bourgeois et marchand.
• 14 juin 1737, Strasbourg : Jean BARTISCH, musicien, âgé d'environ 50 ans, mari de Dorothée La Bastille (sa seconde épouse), décède. Il est inhumé le 16 au cimetière de Sainte-Hélène en présence de Jean BARTISCH, son fils, de Matthias LA BASTILLE, musicien strasbourgeois, son beau-frère, et de Jean George Holdermann, bourgeois.
• 24 septembre 1742, Strasbourg : Jean Martin BARTISCH, bourgeois et musicien de l'église cathédrale, épouse en la paroisse Saint-Laurent "honnête fille" Anne Catherine Hügel, née Neüert, fille légitime de défunts Gottfried Neüert, bourgeois, et de Françoise Wasser sa femme. Pierre JACQUOT, bourgeois et musicien de la cathédrale, signe l'acte de mariage.
• 30 novembre 1742, Strasbourg : Née la veille, leur fille Catherine Marguerite est baptisée en la paroisse Saint-Laurent.
• 20 septembre 1744, Strasbourg : Il est corniste lors du Te Deum organisé à la cathédrale pour la guérison de Louis XV.
• 31 mars 1746, Strasbourg : Jean André BARTISCH, fils de Jean BARTISCH, musicien pensionné de l'église cathédrale, et d'Anne Catherine Higler [sic] sa femme, demeurant en cette paroisse, vient au monde. Le lendemain, il est parrainé à Saint-Laurent par Joseph André de Gail, prêtre, magistrat de la ville, remplacé par Jean Balthasar Pronsal, bourgeois et perruquier, et par Élisabeth Jeandin, épouse de Jean Ignace Higel, assesseur au Sénat de la ville.
• 14 mars 1747, Strasbourg : Jean Martin BARTISCH intègre le groupe des musiciens pensionnés par la ville. Il touche chaque année 456 livres 5 sols en argent comptant, 12 sacs et demi de grains et 500 fagots. Il s'engage à jouer aux musiques auxquelles il sera appelé, notamment au concert public "les jours qu'il se donne", à assister aux répétitions, à demeurer en ville en permanence, à observer une "attitude irréprochable", à manifester de l'ardeur et de l'émulation.
• 12 décembre 1749, Strasbourg : Leur fils Félix François BARTISCH naît. Son parrain, le 13, est Félix Gayot de Belombre, entrepreneur général des affaires du roi, remplacé par Jean Barthélemy Lemarié, commissaire des vivres ; sa marraine Jeanne Antoinette Élisabeth Kuhff, épouse du parrain.
• 29 septembre 1766, Strasbourg : Le chapitre lui octroie une gratification de 40 livres.
• 30 septembre 1767, Strasbourg : Il obtient de ce même chapitre une gratification exceptionnelle de 20 livres.
• 1768-1771, Strasbourg : Les comptes du chapitre indiquent que BARTISCH père, symphoniste, touche 80 florins (160 livres) de gages annuels. En 1769, il lui est accordé 30 livres de gratification. En 1771, sa veuve ne perçoit que le premier quartier de ses gages, soit 20 florins.
• 20 novembre 1769, Strasbourg : Un État des musiciens pensionnés de la ville indique qu'à cette date, il touche chaque année 600 livres, 12 sacs de grains, 12 mesures de vin, 4 cordes et demie de bois et 500 fagots.
• 15 janvier 1771, Strasbourg : Jean-Baptiste Martin BARTISCH, musicien de la cathédrale, époux de Catherine Neuert, meurt subitement à l'âge de 51 ans environ, après avoir reçu les sacrements de pénitence et d’extrême-onction ; il est inhumé le 17 à Saint-Pierre-le-Jeune à l'issue d'une messe solennelle célébrée à la cathédrale par Gotthard Thannberger, chanoine, en présence de Jean-Baptiste CAUDRILLIER et d'Ignace INGWEILLER, chantres de la collégiale.
• 16 novembre 1773, Strasbourg : Jacques François Boyard, de Versailles [Yvelines], fils de feu François Boyard, procureur du roi de Pologne et duc de Lorraine à Lunéville [Meurthe-et-Moselle], et de Françoise Charles, convole avec Anne Catherine Marguerite Bartisch, fille légitime et mineure de Jean-Baptiste BARTISCH, musicien pensionné de la ville et de la cathédrale, et d'Anne Catherine Higler, en présence de Charles Philippe SCHUTZMANN, également musicien pensionné de la cathédrale.
Mise à jour : 22 décembre 2020