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FALVY, Pierre Louis (1730-1814)
État civil
NOM : FALVY     Prénom(s) : Pierre Louis     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : SALVY
Date(s) : 1730-4-9  / 1814-3-10 
Notes biographiques

Pierre Louis FALVY (1730-1814) est chantre de la collégiale Saint-Jean-au-Bourg, à Laon [Aisne] de 1753 à 1790, puis de la nouvelle église paroissiale Saint-Martin en 1791-1792. Il n'a jamais quitté sa ville natale.

• 9 avril 1730, Laon [Aisne] : Né ce jour, Pierre Louis FALVY, fils de François Falvy, maître maçon, et de Nicole Beuzart, est baptisé à Saint-Pierre-le-Vieil.

• 27 novembre 1753, Laon : Pierre Louis FALVY, 24 ans ou environ, épouse à Saint-Pierre-le-Vieil Marie Françoise Louise Antoinette Housset, 27 ans, fille de Louis Housset, maître maçon, et de Marie Françoise Lenfant.
• 14 décembre 1753, Laon : Il est admis par le chapitre de la collégiale Saint-Jean-au-Bourg, sans doute à l’essai, comme chantre, d’après un certificat des ex-chanoines Lournant et Godart du 15 décembre 1791. Sa réception officielle intervient lors du chapitre général du premier juin 1754.

• 1755-1786, Laon : Pierre Louis FALVY, qualifié de vicaire laïc dans les comptes du chapitre, touche 190 livres de gages par an.

• 14 avril 1767, Laon : Il signe un acte de sépulture sur le registre paroissial de Saint-Jean-au-Bourg en qualité de clerc paroissial.

• 1783, Laon : Il occupe la maison de l'écolage, où des travaux ont lieu. Gobert Caslier, plâtrier, perçoit 32 livres pour ouvrages réalisés sur place suivant une quittance du 21 juin 1783.

• 1784, Laon : Le sieur FALVY touche 36 livres 3 sols 6 deniers en tant que clerc de la paroisse Saint-Jean-au-Bourg pour six mois de ses honoraires échus le 8 août 1784, y compris 3 livres 3 sols 6 deniers pour bénédictions.

• 12 novembre 1790Laon : Pierre Louis FALVY cesse ses fonctions de chantre de la collégiale Saint-Jean-au-Bourg lors de la suppression du chapitre.

• [1791], Laon : Pierre Louis FALVY et Sébastien BACQUART, anciens chantres de la collégiale Saint-Jean-au-Bourg, pétitionnent "afin de payement de trois mois et demy de la pension de 200# accordée aux chantres supprimés, n'ayant été remplacés à la paroisse St Martin qu'au mois d'avril". Il faut entendre ici qu'ils sont entrés en service à la paroisse Saint-Martin en avril 1791.
• 19 décembre 1791, Laon : La municipalité donne son avis.
• 4 février 1792, Laon : Le directoire du District, considérant que les exposants sont remplacés et que la loi du 26 août 1791 n'accorde une pension ou une gratification qu'à ceux qui n'ont pas obtenu une place de même nature que celle occupée lors de la suppression des chapitres ou maisons religieuses, estime qu'il n’y a pas lieu de délibérer.
• 22 mars 1792, Laon : Le directoire du Département de l'Aisne se range à l'avis du District.

• [1792], Laon : Pierre Louis FALVY pétitionne pour obtenir une pension, aux termes de la loi du premier juillet 1792.
• 2 janvier 1793, Laon : Les administrateurs de la fabrique de Saint-Martin certifient que FALVY "n'a pas tombé au sort pour être reçu chantre à la paroisse St-Martin".
• 23 janvier 1793, Laon : Le directoire du District, considérant que le pétitionnaire a plus de 60 ans et plus de 30 ans de service, qu'il est "actuellement sans place et sans ressources", que ses gages fixes étaient de 189 livres 18 sols et de 40 livres, le reste "étant casuel", estime qu'il y a lieu de lui accorder un "secours annuel" de 229 livres 18 sols à partir de janvier 1793, époque de "sa suppression" en la paroisse Saint-Martin.
• 14 février 1793, Laon : Le Conseil permanent du Département de l'Aisne arrête que l'avis du District sera suivi et exécuté comme arrêté du Département. FALVY obtient par conséquent une pension de 229 livres 18 sols à compter de janvier 1793.
• [1793], Laon : Dans une autre pétition, Pierre Louis FALVY, ci-devant chantre de la collégiale Saint-Jean-au-Bourg, demande que sa pension commence à courir dès 1791. Le District le soutient, rappelant que la mesure a été appliquée aux sieurs ÉDART et LEFÈVRE.
• 29 juin 1793, Laon : Le Conseil permanent du Département de l'Aisne persiste dans son arrêté du 14 février dernier. Le pétitionnaire ayant cessé d'être en fonctions le premier janvier 1793, il ne peut toucher de traitement pour 1791 et 1792.

• 10 mars 1814, Laon : Pierre Louis FALVY, veuf de Marie Françoise Housset, meurt à l'âge de 84 ans.

Mise à jour : 11 janvier 2023

Sources
F-Ad02/ 5MI 0076 ; F-Ad02/ 5Mi0064 ; F-Ad02/ 5Mi0067 ; F-Ad02/ G 2381 ; F-Ad02/ G 598/1 ; F-Ad02/ G 598/2 ; F-Ad02/ G 599 ; F-Ad02/ Q* 491 ; F-Ad02/ Q* 492 ; F-An/ F19/1128

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