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ÉDART, Jean Pierre (1751-1829)
État civil
NOM : ÉDART     Prénom(s) : Jean Pierre     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : ODART
ÉDARD
Date(s) : 1751-11-12  / 1829-5-31 
Notes biographiques

Jean Pierre ÉDART (1751-1829) commence à travailler comme maître d'école suppléant dans un village picard dès l'âge de 13 ans. En 1771, âgé de 20 ans, il est recruté en tant que basse-contre par le chapitre de la cathédrale Notre-Dame de Laon [Aisne], qu'il sert jusqu'à la Révolution. Par la suite, il devient huissier.

• 12 novembre 1751, Merlieux [Merlieux-et-Fouquerolles, Aisne] : Jean Pierre ÉDART, fils de Jean Pierre Édart, clerc laïc de la paroisse, et de Marie Jeanne Velain, voit le jour. Il est baptisé le 14. Le village se situe à 11 kilomètres au sus-ouest de Laon.

• 1764-1771 : Jean Pierre ÉDART exerce les fonctions de maître des écoles de Merlieux "pour son père infirme" (d'après un certificat de la municipalité du lieu du 13 mars 1793).

• 13 novembre 1771, Laon [Aisne] : Jean Pierre ÉDART, de Merlieux, est reçu par le chapitre de la cathédrale Notre-Dame en qualité de basse-contre, aux gages de huit livres par semaine et à l'épreuve jusqu'à Pâques," à condition qu'il se mettroit en état par l'étude de la musique de faire le service ordinaire de notre église".

• 22 mai 1772, Laon : Le chapitre lui accorde trois mois supplémentaires de mise à l'épreuve.
• 11 septembre 1772, Laon : Le chapitre se plaint de lui par rapport "aux vices de sa manière de chanter, dont il ne se corrige point". On lui rappellera qu'il n'est reçu qu'à l'épreuve et sous la condition expresse de se former dans la musique et de corriger les défauts de sa prononciation.

• 24 novembre 1773, Laon : ÉDART, vicaire basse-contre, était absent à l'office dimanche dernier, "s'étant dérangé le samedy" (il s'était enivré). Il "a causé beaucoup de scandale et s'est mis hors d'état de pouvoir paraître le lendemain avec décence".

• 27 juillet 1774, Laon : Le chapitre accorde 9 livres par semaine au musicien ÉDART, "vicaire de chœur et basse contre soy disant". 

• 10 janvier 1777, Laon : Le vicaire ÉDART, sur le point de se marier, demande 69 livres d'avance pour subvenir aux frais de ses noces et propose une retenue sur ses gages hebdomadaires ; le chapitre, "ne voulant plus entrer dans tous ces détails", renvoie la proposition à la prudence du receveur de la bourse commune.
• 12 mai 1777, Mons-en-Laonnois [Aisne] : Jean Pierre ÉDART, 25 ans, vicaire laïc de la cathédrale de Laon, de la paroisse Saint-Rémy-Porte de la même ville, épouse Marie Jeanne Molinet, 23 ans, fille de Claude Montain Molinet, maître cordonnier à la citadelle de Laon, et de Marie Barbe Mortier, de la paroisse Notre-Dame-au-Marché du foin.

• 23 janvier 1778, Laon : Le curé de Sainte-Geneviève rédige l'acte de baptême d'une fille, dont le prénom n'est pas donné, née le jour même de Jean Pierre ÉDART, chantre à la cathédrale, et de Marie Jeanne Molinet sa femme. 

• 17 août 1779, Laon : Pierre Alexis Montain, fils de Jean Pierre ÉDART, chantre à la cathédrale, et de Marie Jeanne Molinet son épouse, est baptisé à Sainte-Geneviève. 

• 1780-1782, Laon : On relève deux délibérations à son sujet dans le registre capitulaires des chanoines de Notre-Dame. Le 25 septembre 1780, on lui permet d'aller faire ses vendanges à Merlieux, son village natal. Le 9 octobre 1782, il obtient trois journées de congé pour la même raison mais il doit aller vendanger à Mons-en-Laonnois, village natal de son épouse.

• 7 janvier 1784, Laon : Jean Pierre ÉDART, musicien de la cathédrale, veuf, épouse Marie Marguerite Rose Mabillotte, 39 ans, en service chez M. Marteau, bourgeois de la paroisse Notre-Dame-au-Marché, où se déroule la cérémonie.

• [1790], Laon : Jean Pierre ÉDART est toujours musicien basse-contre du chapitre de la cathédrale, sous l'autorité du maître de musique Louis Christophe MICHEL. Il a pour collègues Claude François Félix MICHELET, Jean Charles THORIN, Jean Nicolas BRUGES, François ROBIN, Jean Louis LEFÈVRE, Mathias SÉQUEVAL, Louis SÉQUEVAL et l'organiste Pierre Sébastien HAZARD. Ensemble, ils rédigent fin 1790 ou début 1791 une pétition à l'intention du Comité ecclésiastique. Ils y observent "qu'attachés dès leur plus tendre enfance au service du culte public, la plupart d'entr'eux y ont vieilli", et qu'ils n'ont pas d'autres moyens de subsistance que leurs honoraires, dont ils craignent d'être privés. Parmi eux se trouvent des octogénaires, "d'autres surchargés d'enfants et d'autres enfin qui ne subsistent eux et leurs parents qu'à l'abri de leurs appointemens". C'est pourquoi ils réclament un traitement.

• 1791-1792, Laon : Jean Pierre ÉDART reste au service de la paroisse Notre-Dame (dans l'ex-cathédrale). Qualifié de clerc laïc, il signe plusieurs actes de sépulture, le premier le 4 août 1791, le dernier le 22 juillet 1792.

• [1792] : Jean Pierre ÉDART, demeurant à Merlieux, ci-devant chantre de la cathédrale de Laon, rédige une pétition "à fin de pension" en cette qualité.
• 23 août 1792, Laon : Le receveur du chapitre rend un avis à son sujet.
• Premier septembre 1792, Laon : Le District constate que le "pétitionnaire ne justiffie point d'un acte capitulaire ayant date certaine antérieure au 1er janvier 1789 qui prouve sa réception à vie ou avec convention de retraite". N'ayant ni 50 ans d'âge ni 25 années de service, l'art. 5 de la loi du premier juillet 1792 s'applique à lui car il a plus de 15 ans de service. Il doit donc jouir d'une pension annuelle de 133 livres 6 sols 8 deniers à compter de janvier 1791.
• 21 novembre 1792, Laon : Le Conseil permanent du Département de l'Aisne arrête que l'avis du District sera suivi comme arrêté du Département.

• 6 avril 1793, Laon : Dans un nouvel avis après soit communiqué à la municipalité, le District, considérant qu'aux termes de l'article 5 de la loi du premier juillet, le pétitionnaire a droit à une pension dont le maximum est fixé au tiers de 400 livres, soit la somme de 133 livres 6 sols 8 deniers, estime que cette pension doit lui être payée tant pour 1791 que pour 1792.
• 16 avril 1793, Laon : Le Département homologue cet avis et attribue à ÉDART une pension de 133 livres 6 sols 8 deniers à compter de janvier 1791.

• 31 mai 1829, Laon : Jean Pierre ÉDART, ancien huissier, natif de Merlieux, époux de Marie jeanne Molinet, meurt chez lui à l'âge de 78 ans.

Mise à jour : 21 septembre 2022

Sources
F-Ad02/ 5MI0079 ; F-Ad02/ 5Mi0064 ; F-Ad02/ 5Mi0073 ; F-Ad02/ 5Mi0132 ; F-Ad02/ 5Mi0135 ; F-Ad02/ G 1890 ; F-Ad02/ G 1891 ; F-Ad02/ G 1893 ; F-Ad02/ Q* 491 ; F-Ad02/ Q* 492 ; F-Ad02/ état civil ; F-An/ DXIX/092/799/01 ; F-An/ F19/1128

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