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GERVAISE, Raymond (ca 1731-1790)
État civil
NOM : GERVAISE     Prénom(s) : Raymond     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : Raimond
Rémond
Date(s) : 1731 ca  / 1790-4-25 
Notes biographiques

Raimond GERVAISE, d'origine périgourdine, s'installe maître de musique à Bourges vers 1760, après un séjour à Paris. Il ne semble pas avoir été employé au service du culte, mais a cependant donné des leçons de violon à un enfant de chœur de la cathédrale. Il est probable qu'il y ait eu d'autres cas similaires. On connaît de lui une messe donnée avec succès à Bourges en 1812.

• [Vers 1731-32], Périgueux [Dordogne] : Raymond GERVAISE voit le jour, sans doute en la paroisse Saint-Front. Son père est qualifié de "musicien" lors de son mariage avec Magdeleine (De)Lavigne le 23 janvier 1731, en ladite paroisse Saint-Front. Leur premier enfant y naît le 3 janvier 1732 – ce qui correspondrait à l'âge de Raymond GERVAISE à son décès –, mais cet enfant se prénomme Luc, son père est qualifié de "maître musicien". Raimond n'est-il qu'un prénom d'usage ?

• ?-?, Paris : Raymond GERVAISE est premier violon au Théâtre Feydeau.

• [Vers 1760 environ], Bourges [Cher] : Selon ce qu'affirme un article de presse paru 22 ans après son décès, GERVAISE aurait exercé à Bourges "pendant près de trente ans", soit à partir de 1760 environ, mais cette durée – probablement arrondie – demanderait à être vérifiée et précisée.

• 16 avril 1765, Bourges : Raimond GERVAISE, maître de musique, "originaire de Périgueux, fils majeur de défunt Jean Sicaire Gervaise aussi maître de musique", se marie avec Suzanne Bruneton en l'église Saint-Pierre-le-Puellier.

• 7 novembre 1770, Bourges : QUERAT prend une leçon de violon tous les matins avec le sieur GERVAISE. "Sur ce qui nous a été présenté que QUERAT grand enfant de chœur [...] ne pouvoit point apprendre le latin, qu'ayant envie d'apprendre à jouer du violon le Sr GERVAISE vouloit bien lui enseigner gratis si la compagnie vouloit lui permettre d'aller tous les matins issue de matines chez led. Sr GERVAISE qu'au contraire s'il étoit obligé d'aller à la maîtrise il ne pouvoit y aller à moins de 4 livres pourquoi consenton que led. QUERAT aille tous les matins chez led. Sr GERVAISE prendre des leçons de violon et ce sans tirer à conséquence pour l'avenir".

• 1779, Bourges : Les comptes du collège comportent une dépense de 199 livres pour frais de représentation d'une pastorale jouée par les élèves du collège le jour de la distribution des prix, en y comprenant la forte somme de "174 livres payées au Sieur GERVAISE, compositeur de la musique de la pièce, et aux musiciens exécutants". L'organiste du collège est probablement déjà Jean-Baptiste BALAND, attesté comme tel en 1784.

• 1er mars 1789, Bourges : Dans la liste des habitants composant le Tiers état de la ville de Bourges et ne se trouvant compris dans aucun corps, on relève les noms de Sigismond-Louis MAKER, Jean-Baptiste BALAND, et Raymond GERVAISE. Chacun de ces trois hommes est dit "maître de musique", ce qui met sur un pied d'égalité les musiciens d'Église et le musicien profane.

• 25 avril 1790, Bourges : Raimond GERVAISE, musicien, âgé de 59 ans, est enterré en la paroisse Saint-Ursin.

• 15 août 1812, Bourges : On donne une messe de la composition de "M. GERVAISE ancien premier violon du théâtre Feydeau, et depuis, professeur de musique à Bourges, où il a joui de l’estime et de la considération publiques pendant près de trente ans", selon une recension parue dans Le Propagateur, journal administratif, politique et littéraire du département du Cher, une semaine plus tard. Ceci nous confirme la durée du séjour de Raymond GERVAISE à Bourges, nous révèle sa carrière antérieure à la capitale, et accentue ses liens avec la musique d'Église puisque parmi ses compositions se trouve au moins une messe.

Mise à jour : 13 septembre 2020

Sources
F-Ad18/ BMS Bourges, Saint-Jean des Champs ; F-Ad18/ BMS Bourges, Saint-Pierre-le-Puellier ; F-Ad18/ BMS Bourges, Saint-Privé ; F-Ad18/ BMS Bourges, Saint-Ursin ; F-Ad18/ série D ; F-Am Bourges ; Gallica, presse en ligne ; M.-R. Renon, La Maîtrise de la cathédrale Saint-Étienne…, 1982

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