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Pour citer Muséfrem
VAILLARD, Jean-Baptiste, à Dijon (1782-1832 av.)
Complément de nom : à Dijon
Autre(s) forme(s) du nom : VAILLIARD
VALLIARD
VEILLARD
VEILLIARD
Date(s) : 1782-5-3 / 1832 av.
Jean-Baptiste VAILLARD fut un éphémère enfant de chœur de l'église collégiale et paroissiale Saint-Jean de Dijon, reçu un mois après la prise de la Bastille. Autant dire que son imprégnation musicale fut courte, sauf si son service s'est ensuite poursuivi au sein de l'Église constitutionnelle. Ultérieurement, il devient imprimeur.
• 3 mai 1782, Dijon : Lorsque Jean-Baptiste VAILLARD voit le jour, paroisse Saint-Jean, son père, Pierre Vaillard, est domestique – sans qu'il soit précisé où il est employé. Sa mère se nomme Anne Morisot. Il est baptisé le surlendemain seulement. On remarque qu'il reçoit pour marraine une fillette de la noblesse, "fille de monsieur le baron de Drée", lequel pourrait être – éventuellement – l'employeur du père. La jeune marraine est représentée par Marie Burette, fille majeure, qui signe aux côtés du père de l'enfant.
• 21 août 1789, Dijon : Jean-Baptiste VAILLARD, fils de Pierre Vailliard "domestique en cette ville" [de Dijon], est choisi pour devenir enfant de chœur de l'église collégiale et paroissiale Saint-Jean. Il succède probablement à Jean DUBOIS qui avait été reçu en novembre 1782 et a donc bientôt achevé ses sept ans. Il va côtoyer Pierre BOURGENOT reçu en décembre 1787.
Les années de maîtrise de ces garçons sont financées par une fondation de 300 livres / an établie en octobre 1700 par une paroissienne de Saint-Jean nommée Jeanne Joly. De ce fait, ils ont été choisis par les héritiers de la fondatrice et en conséquence se trouvent mieux documentés que les deux autres enfants par ailleurs entretenus par le chapitre au même moment, parmi lesquels figurent Jacques GRAVIGNARD, fils du chantre basse-contre Étienne GRAVIGNARD.
• 1790, Dijon : Le maître des enfants de chœur est alors le sieur BOUCHIN. Jean-Baptiste VAILLIARD est toujours enfant de chœur de l'église collégiale et paroissiale Saint-Jean, en compagnie de Pierre BOURGENOT, Jacques GRAVIGNARD et d'un 4ème garçon qui reste à identifier.
Que devient-il après la dissolution du chapitre ? La fondation Joly a-t-elle perduré et les garçons ont-ils poursuivi et achevé leurs sept années prévues en passant au service de l'église constitutionnelle ? La documentation fait défaut pour répondre à ces questions.
Lorsque l'on retrouve trace de l'éphémère enfant de chœur, il est devenu imprimeur.
• 7 prairial an XIII [27 mai 1805], Dijon : Jean-Baptiste VAILLARD, imprimeur à Dijon, se marie avec Ursule Clairdeloy, la fille d'un fripier décédé. Son père qui était anciennement domestique, est devenu concierge du tribunal, et deux des témoins sont concierges des prisons.
• Son décès n'a pas été retrouvé dans les tables décennales dijonnaises. Il a probablement quitté la ville. Lorsque Ursule Clairdeloy décède, à Paris, le 27 septembre 1832, elle est dite sa veuve.
Mise à jour : 31 mai 2018