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Pour citer Muséfrem
LE BOURGEOIS, Jean Jacques (1741-1814)
Autre(s) forme(s) du nom : BOURGEOIS
Date(s) : 1741-11-25 / 1814-9-7
Fils d'un papetier versaillais, Jean Jacques LE BOURGEOIS semble n'avoir pas quitté cette ville, sauf, peut-être pour ses années de formation qui sont encore obscures. Titulaire des orgues de l'église Notre-Dame à la suite de son beau-père PAULIN, il succède également à ce dernier comme organiste de la Musique du roi. Il est donc le premier organiste de la cathédrale de Versailles en 1790, tribune qu'il retrouve après la Révolution, et le dernier titulaire de l'instrument de la chapelle royale.
• 25 novembre 1741, Versailles : Jean Jacques LE BOURGEOIS, fils de Jean Joseph, marchand papetier, et de Germaine Jollivet, vient au monde. Il est baptisé le lendemain en l'église paroissiale Notre-Dame.
• 8 juillet 1771, Versailles : Jean Jacques LE BOURGEOIS obtient la survivance de Nicolas Hubert PAULIN en la place d'organiste de l'église Notre-Dame, à condition d'épouser la fille de ce dernier.
• 28 novembre 1772, Versailles : Jean Jacques LE BOURGEOIS, organiste en survivance de la paroisse Notre-Dame, épouse Françoise Pélagie Paulin, fille majeure de Nicolas Hubert PAULIN, organiste de la Chapelle du roi et de la paroisse Notre-Dame, et de Marie Madeleine Marthe Langlois de Bonval, en cette même paroisse.
• 13 mars 1775, Versailles : Parmi les dettes passives regroupées à la fin de l’inventaire dressé après le décès de Marie Marthe Langlois de Bonval, on lit que 653 livres sont dues à LE BOURGEOIS pour ses appointements « en qualité de commis organiste du S. Paulin ».
• 1782-1792, Versailles : Jean Jacques LE BOURGEOIS est second organiste de la Musique du roi. Bien que PAULIN soit toujours titulaire, les appointements de 2 000 livres liés à la fonction apparaissent à côté du nom de LE BOURGEOIS. Il reprend également la charge de maître de clavecin des pages. La quittance de règlement de la capitation liée à cette charge pour l’année 1784 porte les noms de PAULIN et LE BOURGEOIS. En 1790, LE BOURGEOIS, désormais premier organiste (depuis la mort de COUPERIN l'année précédente), perçoit un traitement de 2 400 livres, auquel s'ajoutent 400 livres pour enseigner le clavecin aux pages.
• 29 août 1785, Versailles : Au décès de PAULIN, Jean Jacques LE BOURGEOIS devient titulaire des orgues de Notre-Dame, avec 800 livres de gages. Il garde cette tribune en 1790, lorsque l’église est érigée au rang de cathédrale pour le département de Seine-et-Oise.
• av. 1785-1790, Versailles : Jean Jacques LE BOURGEOIS est maître de clavecin des pensionnaires des religieuses augustines de l'avenue de Saint-Cloud. Il a succédé à son beau-père PAULIN, dont il était probablement le suppléant avant 1785.
• 21 messidor an V (9 juillet 1797), Versailles : Le citoyen Jean Jacques LE BOURGEOIS, musicien, 56 ans, natif de Versailles, y demeurant rue de la République, n° 18, veuf de Françoise Pélagie Paulin, épouse en secondes noces la citoyenne Geneviève Constance Le Nourichel, 27 ans, native de Versailles, même adresse, fille de Jacques Le Nourichel, marchand, et de Marie Catherine Bardet. Cette dernière étant la cousine germain de LE BOURGEOIS, les deux époux sont donc cousins.
• 7 septembre 1814, Versailles : Jean Jacques LE BOURGEOIS, « organiste du Roi et de Notre-Dame », décède en son domicile du boulevard du Roi n° 1, à une heure du matin. Il est âgé d’environ 73 ans et époux de Geneviève Constance Le Nourichel. L’orgue de Notre-Dame revient alors à son fils aîné, Jacques Martin.
Mise à jour : 13 juillet 2020