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CORDIER, Jean Claude (1779-1804)
Date(s) : 1779-4-29 / 1804-5-1
En 1790, Jean Claude CORDIER est l'un des sept enfants de chœur entretenus à la maîtrise de la cathédrale Saint-Étienne de Châlons, en Champagne. Il poursuivra son service aux côtés de son frère dans la paroisse constitutionnelle Notre-Dame de la même ville jusqu'à la cessation du culte. Il meurt très jeune, sous le Consulat, alors qu'il débute à peine sa carrière de tailleur d'habits.
• 29 avril 1779, Châlons [-en-Champagne] [Marne] : Jean Claude CORDIER vient au monde et est baptisé en la paroisse de Notre-Dame. Il est le fils de Claude Antoine Cordier maître cordonnier et d'Angélique Lancelot. Les parents demeurent dans cette paroisse, rue du Picheron. Les parrain et marraine sont Jean Camus, bourgeois demeurant dans la même paroisse et Anne Doplin. Le père signe correctement, le parrain avec aisance, la marraine très difficilement.
• 13 mai 1785, Châlons : Le chapitre de la cathédrale Saint Étienne, reçoit lle jeune garçon comme enfant de choeur à l'essai pour une période de 6 mois. C'est Nicolas Amon ANCEL qui est alors le maître de musique de cet établissement et qui s'occupe de la maîtrise.
• 25 septembre 1786, Châlons : Il est remis à ses parents, "avec esperance [de rentrer à la maîtrise] rentrer au mois d'avril prochain, si d'ici ce tems il apprend a lire".
• 1790, Châlons : Il est toujours en fonction à la cathédrale Saint-Étienne comme enfant de chœur aux côtés de THOMASSET, Joseph Memmie et Memmie JOSSE, MAILLET, HOLLIOT et BOBAN. Dans une supplique non datée, ils rappellent qu'ils étaient "élevés, nourris et entretenu gratuitement pendant 10 années, ils jouissoient de tous les avantages d'une éducation chrétienne et honnête, exercée non seulement à la musique vocale et instrumentale mais encore à l'étude de la religion, de la langue latine, aux belles lettres, à l'écriture, au calcul, ils devenoient propres à tous les états qui donnent la faculté d'être un jour utile à des parents pauvres. Pendant la durée de leur service, les membres du chapitres encourageaient fréquemment leurs efforts par des bienfaits qui, reuni aux rétributions qu'il recevoient dans le cour de chaque année produisoit environ 400 livres. Leur tems expiré on leur donnoit tant en linge qu'en argent la valeur de 200 livres en sorte qu'ils se trouvoient à leur sortie pourvu de tout s'ils avoient été économes. C'étoit en vue de tant d'avantages qu'ils ont consacré leurs premières années au service de l'église de Châlons".
• 31 décembre 1790, Châlons : Suite à la lecture de la supplique collective des enfants de chœur de la cathédrale, non datée, et de l'inventaire des effets de la maîtrise effectué en octobre, le directoire du département de la Marne "est d'avis qu'il y ait lieu d'accorder à chacun desdits enfants qui sont actuellement au nombre de sept nommés [...] la somme de 200 livres a titre de gratification qui ne leur sera délivré que sur les quittances de leurs parents qui détermineront l'objet auquel la somme qu'il pourront demander sera destiné pourvu qu'elle n'excède la somme de 50 livres et que les 150 livres de surplus seront spécialement affectés à leur faire apprendre un métier. Ensuite qu'il soit délibéré pareillement à chacun d'eux un bois de lit, matelas, traversin, paillasse, deux couverture de laine et un rideau de serge verte sur lequel il couche, deux paires de draps dont une neuve et une supportée, une douzaine de serviette, une lave d'oreille, une douzaine de coiffe de nuit, leurs chemises, soutanes, redingottes, veste culotte, lesquels effets seront distraits de l'inventaire au moment de leur délivrance, avec encore leurs livres classiques".
• Juin 1793, Châlons : Avec son frère plus âgé, Jean-Baptiste CORDIER, il est à présent en fonction à la paroisse constitutionnelle Notre-Dame comme second enfant de choeur. Il est rémunéré 11 livres 10 sol pour le premier semestre de l'année.
• 7 mai 1801, Châlons : Jean Claude CORDIER, qui exerce le métier de tailleur d'habits, épouse Laure Victoire Nicaise, fille d'un pâtissier. Le père de CORDIER est alors "conducteur des travaux de la ville". Le 15 mai 1802, leur fils Antoine voit le jour mais il meurt au mois de juin suivant.
• 1er mai 1804, Châlons : Claude Antoine Cordier, 54 ans, son père et Louis Jules Nicaise, pâtissier, 65 ans, son beau-père déclarent le décès survenu ce jour à 11 heures du matin de Jean Claude CORDIER, tailleur d'habits, âgé de 25 ans.
18 décembre 2021