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GIRAULT, Pierre (1716-1793)
Date(s) : 1716-4-12 / 1793-1-21
Martigné-Briand [M&L], est sise au Nord-Ouest du Saumurois sur les côteaux du Layon, à l’intersection des voies d’Angers, Saumur et Cholet, aux confins des Mauges. Saint-Simplicien faisait partie des collégiales castrales du diocèse d'Angers. Il ne subsiste de la construction initiale qu’une partie du chœur et une tour. L’église paroissiale existante a été édifiée au XIXe siècle. Le chapitre collégial a été érigé vers 1240 par André, seigneur de Doué et de Martigné qui a gardé la prérogative de nomination des chanoines. Le chapitre est composé d'un doyen et six chanoines. À la fin du XVIIIe siècle, les registres capitulaires révèlent une institution à bout de souffle. Il n'y a plus quatre mais deux puis un seul psalteur, le dénommé François RENOU. Ces messieurs tentent de maintenir le chant des heures mais leurs revenus sont bien faibles. Les éléments biographiques concernant Pierre GIRAULT restent lacunaires.
• 12 avril 1716, Faye-d'Anjou [M&L] : Pierre GIRAULT vient au monde à Faye, localité sise à trois lieues de Martigné-Briand sur les bords du Layon entre Saumurois et Mauges.
• Les temps et lieux de formation du ci-devant Pierre GIRAULT restent à déterminer.
• 1773, Tigné [M&L] : GIRAULT est témoin de mariage en la chapelle du château de Tigné. Il est dit chantre de Martigné-Briand.
• 27 mars 1778, Martigné-Briand [M&L] : Les notes de recherche de l'historien Bernard Girard mentionnent au susdit chapitre un certain PAUVERT, reçu psalteur moyennant une rétribution en nature de "32 boisseaux de blé froment et 32 lt en argent". Ce psalteur a somme toute à se perfectionner. Il est reçu "à condition de s'applique à apprendre bien lire le plain chant afin d'être en état de s'acquitter de ce devoir". Il exerce sous la responsabilité de GIRAULT et avec François RENOU qui, lui, a été formé par le chapitre dès son enfance.
• 16 octobre 1779, Martigné-Briand : Le chapitre réuni en chapitre général reprécise les responsabilités de chacun des membres du chœur ainsi que les noms des laïcs intervenant tels les deux enfants de chœur Nicolas et Charles GRIGNON, fils du bedeau.
• 1781 : PAUVERT ayant quitté le chapitre, François RENOU, laïc, est désormais le seul psalteur en exercice au chapitre de Martigné-Briand et attesté par les sources. La rémunération promise par le chapitre est en argent et en nature attestant les revenus médiocres de la collégiale rurale. Les gages sont de 36 lt et 6 setiers de blé par quarte ainsi que 31 jours de vacances sous réserve de piquet.
• 1790, Martigné-Briand : Pierre GIRAULT est chanoine et chantre du chapitre, une fonction récurrente dans les chapitres secondaires de l'Anjou. Cela signifie qu'il "chante les Heures". Un état des rémunérations adressé au district en 1791 stipule qu'il lui est versé 1 080 lt 16 s par an, alors que les autres chanoines perçoivent 1300 lt.
• 20 septembre 1792 : Pierre GIRAULT refuse de prêter serment tout comme la plupart des autres membres du chapitre et de la cure.
• 21 janvier 1793, Martigné-Briand : Pierre GIRAULT, "prêtre ci-devant chantre de l'église de Martigné" décède à près de 77 ans. Le décès est déclaré par un Charles Girault ainsi que par le greffier du juge de paix. La formulation de l'acte est compliquée indiquant l'honorabilité du défunt.
Mise à jour : 5 janvier 2019