Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
JOSSANT, Pierre, à Luçon (1764 av.-1767 ap.)
Complément de nom : à Luçon
Autre(s) forme(s) du nom : JOSSAN
JOSSAND
Date(s) : 1764 av. / 1767 ap.
Pierre JOSSANT, maître de musique à Luçon en Bas-Poitou durant une période dont on ignore la durée totale, n'est actuellement documenté que pendant un court laps de temps, 1764-1767, éclairé par un registre capitulaire isolé conservé aux archives diocésaines de Luçon.
• 7 juin 1764, Luçon : À l'occasion d'un chapitre général est dressée la liste du personnel musical de la cathédrale Notre-Dame. C'est la première qui soit accessible au début de ce registre capitulaire conservé, qui fait suite à une lacune de dix-huit ans. "Dominus" Pierre JOSSANT, sous diacre, est dit "symphoniarca", c'est-à-dire maître de musique. Il a peut-être succédé à Maître André-Bonaventure VOUILLEMAIN, précédent maître connu par le registre 1744-1746.
Sous la conduite de Pierre JOSSANT exercent dix vicaires musiciens. Ils sont énumérés dans l'ordre suivant, qui suit normalement celui de leur ancienneté locale : Pierre BOREL de MIRACLE, Claude VILNET, Pierre PONSIN, François ROLLAND, René BENOIST, Jean-Mathurin POULLET, Michel SIROLLE, Pierre ANTHEAUME, François PRÉAU et Jean DEBROU / DEBRON.
• Novembre 1764 : Comme tous les ans, les musiciens obtiennent du chapitre l'autorisation "de célébrer la fête de Ste-Cécile à l'ordinaire", et une somme de 36 livres est délivrée au sieur JOSSANT maître de musique "que la Cie lui a accordée pour l'aider à faire les frais de la Ste-Cécile".
• 1765-1767, Luçon : Pierre JOSSANT est toujours maître de musique de la cathédrale de Luçon. Il voit passer au fil des années divers musiciens comme Étienne AUBRY, le sieur POSTEAU haute-contre, Louis GAULTIER basse-contre, le nommé LIÉNARD qui ne chante que quelques jours en 1766... Il voit arriver plus durablement Jean-Louis MOREAU basse-taille, Jacques-René CORNEAU joueur de serpent,… En février 1767, il voit disparaître Jean-Mathurin POULLET.
• 29 octobre 1767, Luçon : À cette date est dressée la dernière liste du personnel musical de la cathédrale Notre-Dame contenue dans le registre 1764-1767 – avant une interruption des registres retrouvés de dix-huit années à nouveau. Elle comporte toujours Pierre JOSSANT comme "symphoniarca", puis onze choristes dans l'ordre suivant : Pierre BOREL de MIRACLE, Claude VILNET, Pierre PONSIN, François ROLAND, René BENOIST, Michel SIROL, François PRÉAU, Jean DEBRON, Pierre ANTHEAUME, Jean Louis MOREAU et, dernier reçu, le serpent Jacques-René CORNEAU.
• 14 décembre 1767 : Le chapitre constate que "le Maître de musique étoit souvent absent". Un certain Mr SOUSCHON – dont on ignore tout actuellement – offrant "de battre la mesure dans son absence", le chapitre accepte son offre.
Pierre JOSSANT disparaît probablement peu après. Les sépultures des musiciens ne figurent pas dans les registres paroissiaux de Luçon : elles ont dû être enregistrées dans le registre spécifique au chapitre, qui n'est pas accessible en ligne (ou pas conservé ?). Par ailleurs la série de registres capitulaires conservés aux archives diocésaines de Luçon souffre de lacunes entre la fin de l'année 1767 et l'automne 1785.
Mise à jour : 29 septembre 2019