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Pour citer Muséfrem
MILLIÉ, Jean, musicien à Grenoble (1712 av.-1785 av.)
Complément de nom : musicien à Grenoble
Autre(s) forme(s) du nom : MILLIET
MILLET
Date(s) : 1712 av. / 1785 av.
Jean MILLIÉ est issu d'une famille de musiciens de la ville épiscopale de Béziers. Venu s'installer à Grenoble, il y exerce le métier de musicien, sans que les détails en soient connus à ce jour. Les variations de l'écriture de son nom dans différents actes créent un doute sur le rattachement sur sa personne des informations postérieures à 1759.
• [vers 1712 ?], Béziers [Hérault] : Béziers est la ville d'origine de Jean MILLIÉ, comme il ressort du baptême de Marie Tanzi le 27 octobre 1737 où il est parrain. Il est tentant de le rattacher à la famille de musiciens MILLIÉ de Béziers, dont l’aïeul est Bernard MILLIÉ, sans arriver encore à préciser sa place. Jean MILLIÉ à Grenoble, aurait sans doute l'âge pour être l'un des enfants de Bernard. Mais l'un des fils de Bernard, Jean, mène une vie documentée à Béziers. Ce Jean MILLIÉ de Béziers (1708-1785), n'est pas non plus le père de son homonyme grenoblois. Certes, "Jean MILLIÉ et Cécile Prax ont fait baptiser onze enfants à l'église Saint-Félix : un an après la naissance de Bernard, est née Jeanne, puis Jean en décembre 1731". Mais le Jean MILLIÉ de Grenoble est témoin en cette ville à un mariage en 1737 ; il ne peut être né en 1731. Jean-Baptiste MILLIÉ de Béziers (1726-1785), frère du précédent Jean, a des enfants, mais aucun ne se prénomme Jean. Cette famille MILLIÉ est vaste, et des recherches supplémentaires devraient confirmer et préciser cette origine familiale pour le Grenoblois.
• [avant 1737], Béziers : En 1737, à un baptême à Grenoble, Jean MILLIÉ est dit "musicien de Béziers". Cette indication ambiguë n'offre peut-être pas que son lieu d'origine, mais permet d'envisager qu'il ait commencé à exercer son métier à Béziers, avant sa venue à Grenoble.
• 27 octobre 1737, Grenoble : Le parrain de Marie Tanzi à son baptême, paroisse Saint-Laurent, est nommé "Sieur Jean Milliet musicien de Béziers", lequel signe "MILLIÉ". Le père, Francesco Tanzi, sculpteur de marbre, est originaire de la république de Lucques en Italie. À Grenoble, il a notamment réalisé en 1747 un autel en marbre pour le monastère de la Visitation de Sainte-Marie-d'en-Haut (Cf. E. Maignien, Les artistes..., p. 343-344). L'acte du baptême de ce jour précise que la marraine Marie Sivole est veuve d'un bourgeois de la ville. Sont aussi présents Giroud, marchand, et de Moriet, maître d'armes.
• 3 février 1745, Grenoble : Jean MILLIÉ et Pierre LAGEIRE, musiciens, assistent au mariage du musicien originaire de Liège Nicolas LAMINE avec Marguerite Tranchard, fille de Pierre TRANCHARD, maître à danser. Le témoin nommé "Jean MILLET musicien" signe "Jean MILLIÉ". Il y a donc une dizaine d'années que Jean MILLIÉ, "musicien", est installé à Grenoble et y pratique son métier, s'étant lié à d'autres musiciens de la ville.
• [vers 1760], Grenoble : Jean MILLIÉ et Marie Coutavoz ont une fille Marianne (avec les doutes exprimés ci-dessous).
• 2 mai 1785, Grenoble : Un mariage a lieu paroisse Saint-Joseph. L'époux est "Pierre Joseph Amabert chamoiseur", ce qui ne rapproche pas du monde des musiciens. L'épousée est Marianne Milliet, fille de "feu Jean MILLIET". Plusieurs informations surgissent de cet acte, si l'on accepte toujours l'hypothèse d'un Jean MILLIÉ, musicien, ayant un nom variable suivant les actes (MILLET, MILLIET), et avec la réserve que ce "deffunt Jean MILLIET" n'est pas dit musicien dans cet acte. Jean MILLIÉ le musicien et son épouse Marie Coutavoz (épouse probable : l'acte ne mentionne pas leur qualité de "mariés") seraient donc décédés avant 1785. L'épousée du jour est décrite comme "honnete Marianne Milliet fille legitime de deffunt Jean Milliet et de deffunte Marie Coutavoz, veuve en premiere noce de Claude Riviere Me cordonnier, native du lieu de St Ismier et habitante en cette paroisse depuis environ 24 ans, d’autre part". Ainsi, Jean MILLIÉ musicien se serait marié avec une veuve, Marie Coutavoz, le couple donnant naissance au minimum à une fille Marianne, et ce vers 1760 puisque que l'acte de mariage précise "Les parties agissant en vertu de leur majorité".
Mise à jour : 26 avril 2022