Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Alpes-Maritimes
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Somme
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
MIROIR, François Marie, le cadet (1748-1787)
Complément de nom : le cadet
Date(s) : 1748-1-14 / 1787-10-3
François Marie MIROIR appartient à une célèbre dynastie d'organistes originaire de Montreuil-sur-Mer. Maître de clavecin comme beaucoup de ses collègues, il occupe diverses tribunes d'orgues à Paris et à Pontoise [Val-d'Oise] sous le règne de Louis XVI. C'est en cette ville qu'il meurt précocement en 1787 ; il était alors organiste de l'église paroissiale Saint-Pierre. Son épouse Marie Madeleine FOURNIER exerçait la même profession que lui.
• 14 janvier 1748, Montreuil-sur-Mer [Pas-de-Calais] : François Marie MIROIR naît du mariage d'Éloi Henri MIROIR, organiste de la paroisse Notre-Dame, et de Marie Nicole Lemaire. Il est porté sur les fonts baptismaux le lendemain par Antoine François Marie de Berne, chevalier, seigneur châtelain de Longvillier, officier au régiment de Bourbon-Busset cavalerie, et Barbe Françoise Palisot, demeurant à Arras, fille de feu Ambroise Alexandre Palisot, chevalier, seigneur d'Incourt, conseiller du roi en ses Conseils, président chef du Conseil provincial d'Artois. Il est le frère de l'organiste Éloi Nicolas Marie MIROIR.
• 15 septembre 1774, Pontoise [Val-d'Oise] : François Marie MIROIR assiste au mariage de son frère Éloi Nicolas Marie MIROIR, mais sa profession n'est pas indiquée.
• 1776, Paris : L'Almanach musical le signale parmi les maîtres de clavecin et de forte-piano. Il réside rue Saint-Martin, au bureau des marchands tapissiers.
• 19 décembre 1776, Paris : Les Affiches, Annonces et Avis divers font savoir que MIROIR "le cadet", organiste de l'ordre de Malte, cherche "quelqu'un qui sût toucher de l'ORGUE pour [lui] servir de commis".
• 1778, Paris : François Marie MIROIR est employé comme organiste de la collégiale Saint-Étienne-des-Grès, conjointement avec la demoiselle LOCHMANN (ils touchent ensemble 17 livres 10 sols). Il reste ensuite seul en poste, aux (faibles) appointements de 20 livres par an.
• [vers mai 1780], Pontoise : La fabrique de la paroisse Saint-André fait appel à lui pour diverses tâches relevant de sa compétence.
• 26 juin 1780, Pontoise : François Marie MIROIR, organiste en l'église collégiale Saint-Mellon, majeur, épouse Marie Madeleine FOURNIER, organiste de l'abbaye Saint-Martin, fille majeure de Claude Fournier et de Marie Joseph Girardin. Il pourrait avoir été recruté en 1776, après le refus de la demoiselle DUBACQ de prendre le poste.
• 19 novembre 1780, Pontoise : Il est proposé à l'assemblée de la fabrique de Saint-André d'accorder au sieur MIROIR, organiste de cette ville, une "gratiffication pour les peines qu'il s'est donné de netoyer et mettre en état autant qu'il l'a pu faire le buffet d'orgue de cette paroisse et avoir touché l'orgue plusieurs dimanche[s] et festes depuis environ six mois". L'assemblée lui accorde 12 livres et 30 sols au souffleur.
• 3 octobre 1781, Pontoise : Le couple formé par François Marie MIROIR et Marie Madeleine FOURNIER réside rue de Bucherel. Le mari, âgé de 30 ans, est désigné non comme organiste mais comme journalier. L'épouse, plus âgée d'un an, n'est pas non plus qualifiée d'organiste. Sous le même toit vit le père et probablement la belle-mère de cette dernière : Claude Fournier, journalier, 76 ans, et Catherine Mansault, 64 ans.
• 1782, Paris : Il partage avec DESQUINEMARE les 20 livres de gages attribués à l'organiste de Saint-Étienne-des-Grès. L'année suivante, DESQUINEMARE reste seul en poste.
• 28 avril 1782-13 juin 1784, Pontoise : Le sieur MIROIR, très probablement François Marie, est organiste de la paroisse Notre-Dame. Il était prévu qu'il touche 300 livres jusqu'au décès de FOURNIVAL, 400 ensuite.
• 15 juin 1783, Pontoise : Les marguilliers de Saint-André pensent qu'il serait à propos d'accorder au sieur MIROIR, organiste, une gratification pour les peines qu'ils s'est données en touchant l'orgue toutes les fois qu'il a pu le faire depuis le 19 novembre 1780, "n'étant point gagé de la fabrique". Aucune décision n’est prise, le quorum n'étant pas atteint, et il n'est plus question de lui par la suite.
• 1785, Paris : Les Tablettes de renommée des musiciens présentent MIROIR cadet comme claveciniste, domicilié rue de la Planche.
• 28 octobre 1786, Pontoise [Val-d'Oise] : M. MIROIR s'est présenté pour demander l'orgue de la paroisse Saint-Pierre après le départ de CARTON DE MINCOURT. Il est reçu avec 300 livres d'appointements.
• 3 octobre 1787, Pontoise : François Marie MIROIR, organiste de la paroisse Saint-Pierre, décède de mort brutale à l'âge de 39 ans. Il est inhumé le lendemain au cimetière de la paroisse Saint-André en présence de son collègue Louis CHÉZEAU.
Mise à jour : 21 juillet 2023