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Pour citer Muséfrem
PETIT, François Marie, "le cadet", à Mâcon (1781-1837)
Complément de nom : "le cadet", à Mâcon
Autre(s) forme(s) du nom : LEPETIT
LE PETIT
Date(s) : 1781-4-7 / 1837-9-14
En 1790, à la maîtrise de la cathédrale de Mâcon, deux des six enfants de chœur étaient frères : Gilbert et François PETIT. Reçu tout récemment, le second avait à peine commencé sa formation musicale. Rien dans ce qu'on aperçoit de son itinéraire ultérieur ne porte la marque de ce début d'éducation maîtrisien, sauf la maîtrise de l'écriture.
• 7 avril 1781, Saint-Laurent-lès-Mâcon [aujourd'hui Saint-Laurent-sur-Saône, Ain] : François-Marie PETIT est né à proximité immédiate de Mâcon, au bourg de Saint-Laurent-lès-Mâcon, situé au débouché du pont sur la Saône entre Mâcon et la rive gauche, au sud de la Bourgogne. Son père, Pierre Petit, est "chaudier", c'est-à-dire chaufournier, celui qui fabrique la chaux. Sa mère se nomme Marie Janin/Jannin. Il est baptisé le lendemain, recevant pour parrain et marraine un "employé au contrôle des actes à Mâcon" et une "fille", dont rien n'est dit. Ils savent tous deux bien signer. Son père aussi sait signer son nom : il a choisi la graphie "Le Petit" en deux mots.
François est le frère cadet de Gilbert, né deux ans avant lui.
• [Vers 1788], Mâcon : S'il y est reçu à l'âge le plus fréquemment observé (autour de 7 ans), François PETIT a pu entrer comme enfant de chœur à la maîtrise de la cathédrale Saint-Vincent vers Pâques 1788. Le dernier registre capitulaire conservé aux Archives départementales de la Saône-et-Loire s'arrêtant en 1773, on manque actuellement de source pour préciser sa date de réception. Contrairement à celui de Chalon, le district de Mâcon n'a pas pris la peine de relever les dates de réception – ni d'ailleurs les âges – des enfants de chœur.
• 1790, Mâcon : François PETIT est enfant de chœur de la cathédrale Saint-Vincent. Il est cité en quatrième position de la liste des six enfants de chœur, ce qui laisse supposer qu'il fait partie des plus jeunes, ces listes étant généralement ordonnancées selon l'âge et / ou l'ancienneté. Le maître des enfants de chœur de la cathédrale est le prêtre Claude BOUTOUGE. C’est lui qui accueille les administrateurs venus dresser l’inventaire de la maîtrise le 21 décembre 1790. La chambre des enfants de chœur comporte "six lits à quatre colonnes garnis chacun de leurs rideaux de Bergame", tandis que le maître dort dans "un lit garni à la duchesse".
Notons que BOUTOUGE n'est pas le maître de musique de la cathédrale, fonction alors assurée par Claude GADOIS. On peut penser que c'est ce dernier qui dispensait les leçons de musique aux six garçons de la maîtrise.
• [Début 1791], Mâcon : Pierre JEUNET, François MATRAI, Gilbert PETIT, François PETIT, Benoit CHARLES, Florent GALAI, "placés en l'église cathédrale de Mâcon", déposent une "requête en pétition" pour être indemnisés "de la perte de leur place".
• 26 février 1791 : Le directoire du district de Mâcon examine la demande de ces six "remontrants forcés par les circonstances présentes d'abandonner cette maison d'éducation". On le sent embarrassé car "chacuns des réclamans ne se trouvent pas placés dans le même nombre d'années" et qu'il faudrait théoriquement graduer l'indemnité en fonction du temps passé à la maîtrise. Malheureusement pour notre information historique, le district choisit la solution de facilité et estime que, quelle que soit leur ancienneté, les six pétitionnaires "n'en ont pas moins droit à une indemnité égale". Il en fixe le montant à 300 livres. Cette somme est confirmée par le département le 17 juillet 1791.
• 18 juin 1793, Mâcon : Son frère Gilbert meurt à l'Hôtel Dieu, à l'âge de 14 ans.
• 1er jour complémentaire an XII (18 septembre 1804), Mézériat (Ain) : Dans cette bourgade située en Bresse, à 20 km à l’est de Mâcon, François-Marie PETIT est devenu domestique (il n'est pas précisé dans quel cadre : maison bourgeoise ou exploitation agricole ?). Ce jour-là, âgé de 23 ans et demi, il se marie avec Benoite Gamby, 18 ans, née à Saint-Cyr-sur-Menthon, à 8 km de là, fille d'un cultivateur décédé. L'un des quatre témoins est Pierre Burtin, instituteur public de la commune, âgé de 29 ans. Le marié signe "françois marie petit" : il a donc adopté la graphie "Petit" en un seul mot pour son patronyme.
• De nombreux enfants naissent ensuite à Saint-Cyr-sur-Menthon (Ain), où le couple s'est installé.
• 14 septembre 1837, Saint-Cyr-sur-Menthon : François PETIT est cultivateur, et son épouse Benoite Gamby cultivatrice, lorsqu'il décède à l'âge de 58 ans, en leur domicile, à onze heures du soir.
Mise à jour : 7 février 2021