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ROBERT, André Nicolas (1744-1825)
Date(s) : 1744-9-28 / 1825-12-29
André Nicolas ROBERT (1744-1825) exerce les fonctions de basse-contre à la cathédrale de Soissons [Aisne] de la fin du règne de Louis XV au début de l'ère républicaine.
• 28 septembre 1744, Laon [Aisne] : Nicolas André ROBERT naît dans le faubourg de Vaux. Il est le fils de Nicolas Robert, maître cordier à Vaux, et de Barbe Clairambault.
• 30 octobre 1767, Soissons : Il est reçu à son poste, très probablement à la cathédrale Saint-Gervais-et-Saint-Protais. Ne peut-on penser qu'il a été formé à la cathédrale de Laon comme enfant de chœur ?
• 19 novembre 1770, Laon : André Nicolas ROBERT, 26 ans, basse-contre à la cathédrale de Soissons [Aisne], épouse à Vaux Marguerite Deliancourt, 27 ans, fille de Jacques Deliancourt, laboureur, et de Marguerite Bourgain.
• 14 mars 1774, Soissons : Leur fils Jean-Baptiste Robert naît sur la paroisse Saint-Léger. Adulte, il participera aux campagnes de l'armée napoléonienne.
• 7 décembre 1779, Soissons : Leur fils Gabriel Ambroise Théodore ROBERT, futur enfant de chœur, naît également sur la paroisse Saint-Léger.
• 6 mars 1786, Soissons : Un acte capitulaire, connu par une délibération du département de 1793, "commun à tous les Musiciens", prévoit que le chapitre leur donne "pour retraite une pension de 500# apres 30 ans de service".
• 14 mai 1790, Soissons : Nicolas André ROBERT, basse-contre, signe une pétition collective des musiciens de la cathédrale Saint-Gervais-et-Saint-Protais, demandant des pensions ou des gratifications. Les autres signataires sont l'ancien maître de musique Jacques DELESTRE, Pierre ROUSSELLE, Jean-Baptiste NÉRAT, Jean Philippe DEMONCHY, Pierre Joseph DELACROIX, Géry BESVILLE, Jean Joseph ROUSSEAU, Pierre François Anobert LEFÈVRE, Félix DUCROCQ, Alain Vincent DESNOYERS et Pierre CORDON.
• [vers 1792] : Nicolas André ROBERT demande à bénéficier de la loi du premier juillet 1792, donc à toucher une pension ou gratification.
• 1er janvier 1793, Laon : À la suite de sa pétition, le directoire du Département de l'Aisne lui accorde une pension de 500 livres à compter de ce jour, suivant ainsi l'avis du directoire du District. On apprend dans cet arrêté le sens de la délibération capitulaire de 1786 qui sert à justifier l'octroi de la pension viagère. Il est également mentionné la date de réception de ROBERT, probablement à la cathédrale. Enfin, il est confirmé qu'il a servi la nouvelle structure cathédrale depuis la suppression du chapitre. Toutefois, on ne relève pas de mention de la durée de son service et on ne peut établir s'il a été enfant de chœur.
• 1793, Soissons : ROBERT, toujours employé de la cathédrale, sans doute comme chantre, touche 520 livres de salaire pour toute l'année.
• 30 décembre 1825, Soissons : Son fils Gabriel Ambroise Théodore ROBERT, contrôleur à la poste aux lettres, 46 ans, signale son décès, la veille, à son domicile, rue de l'ancienne abbaye Saint-Jean-des-Vignes ; il était âgé de 81 ans, veuf de Marguerite Deliancourt et qualifié de "chantre musicien de la cathédrale de cette ville".
Mise à jour : 12 octobre 2022