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ROBERT, Gabriel Ambroise Théodore (1779-1855)

ROBERT, Gabriel Ambroise Théodore (1779-1855)

État civil
NOM : ROBERT     Prénom(s) : Gabriel Ambroise Théodore     Sexe : M
Date(s) : 1779-12-7   / 1855-8-3 
Notes biographiques

Gabriel Ambroise Théodore ROBERT est en 1790 l'un des enfants de chœur formés à la maîtrise de la cathédrale de Soissons [Aisne]. Son père chante la basse-contre dans cet établissement. Plus tard, le jeune homme montera les échelons dans les services de la poste aux lettres, à Soissons puis Cambrai où il meurt aux débuts du Second Empire.

• 7 décembre 1779, Soissons [Aisne]  : Gabriel Ambroise Théodore ROBERT vient au monde et se fait baptiser paroisse Saint-Léger. Il est le fils d’André Nicolas ROBERT, musicien basse-contre de la cathédrale, et de Marguerite Deliancourt.

1790, Soissons : Gabriel Ambroise Théodore ROBERT est enfant de chœur à la cathédrale Saint-Gervais-et-Protais mais on ignore tout des modalités et même de la date précise de réception [plausible à partir de 1786 environ] puisque les registres capitulaires n'existent plus. Il a suivi les traces de son frère Jean-Baptiste ROBERT, également enfant de chœur à la cathédrale de Soissons.

• 1791-Janvier 1793, Soissons [Aisne] : Il sert la nouvelle structure cathédrale et paroissiale Saint-Gervais comme enfant de chœur.

• [Fin 1792], Soissons : Avec les sept autres enfants de chœur Nicolas Philippe DEMONCHY, Jacques Antoine LEROYLouis François Auguste PERMAGEOTAntoine Joseph ROMAGNESIJean Stanislas LEVERDLouis NIVELLE et Joseph CHARPENTIER, il demande une gratification à titre d'indemnité pour la perte de son état. 
• 4 février 1793, Soissons : Le conseil permanent du Département de l'Aisne arrête que conformément à l'article 9 de la loi du premier juillet 1792, un mandat de 300 livres sera délivré aux six premiers pétitionnaires (dont il fait partie) à titre de gratification sur le receveur du District de Soissons. Quant à leurs lit et linge, il n'y a pas lieu de délibérer. NIVELLE et CHARPENTIER n'obtiennent rien car leur admission est postérieure à la suppression du chapitre. Cette délibération prouve que ROBERT a bien été reçu avant la suppression du chapitre en 1790. Il a été formé par Charles DENNERY (parti pour la capitale en 1789) mais on ignore le nom du maître de musique de 1790, le poste n'était d'ailleurs peut-être pas pourvu.

• 15 février 1803, Soissons : Gabriel Ambroise Théodore ROBERT, employé à la poste aux lettres, épouse Marie Jeanne Thérèse Pauquet, fille d'un charpentier, en présence de Jean-Baptiste NÉRAT, commissaire adjoint de police.

• 30 décembre 1825, Soissons : Gabriel Ambroise Théodore, contrôleur à la poste aux lettres de cette ville, âgé de 46 ans, annonce le décès, survenu la veille, à son domicile de l'ancienne abbaye Saint-Jean des Vignes, d'André Nicolas ROBERT, âgé de 81 ans, "chantre musicien de la cathédrale de cette ville".

• 4 août 1855, Cambrai [Nord] : Alexandre Hyacinthe Robert, 37 ans, dessinateur à Paris, son neveu, et Édouard Eugène Fontaine, 24 ans, marchand mercier, son ami déclarent le décès survenu la veille à son domicile du 13, grande rue Saint-Vaast à deux heures de relevée de Gabriel Ambroise Théodore ROBERT, âgé de 76 ans, propriétaire, ancien directeur à la poste aux lettres, époux de Marie Jeanne Thérèse Pauquet.

Mise à jour : 13 février 2023

Sources
F-Ad02/ 5 MI 0909 ; F-Ad02/ 5MI 0910 ; F-Ad02/ 5Mi0908 ; F-Ad02/ Q 789 ; F-Ad02/ non coté ; F-Ad59/ 5MI 012 R 082 ; F-An/ F19/1128

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