Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
LEVERD, Jean Stanislas (1781-1853)
Date(s) : 1781-9-2 / 1853-7-12
Jean Stanislas LEVERD, d'origine parisienne, figure parmi les enfants de chœur de la cathédrale de Soissons [Aisne] en 1790. Il pourrait avoir poursuivi sa formation à Notre-Dame de Paris jusqu'à la cessation du culte à la fin de l'année 1793.
• 2 septembre 1781, Paris : Jean Stanislas LEVERD, fils de Stanislas, rentier [1817], et de Marie Jeanne Clarence Benoist, voit le jour, mais on ignore la paroisse de baptême. Ses parents se sont mariés en la paroisse Saint-Leu-Saint-Gilles en avril 1779. Le grand-père paternel de Jean Stanislas était un maître des postes aux chevaux d'Avesnes [Hainaut], mort à Luzoir [Aisne] en 1776.
• 1790, Soissons [Aisne] : Jean Stanislas LEVERD est enfant de chœur à la maîtrise de la cathédrale Saint-Gervais-et-Protais probablement depuis 1788 environ.
• 1791-Janvier 1793, Soissons : Jean Stanislas LEVERD sert la nouvelle structure cathédrale et paroissiale Saint-Gervais comme enfant de chœur.
• [Fin 1792], Soissons : Avec les sept autres enfants de chœur Nicolas Philippe DEMONCHY, Gabriel Ambroise Théodore ROBERT, Louis François Auguste PERMAGEOT, Antoine Joseph ROMAGNESI, Jacques Antoine LEROY, Louis NIVELLE et Joseph CHARPENTIER, il demande une gratification à titre d'indemnité pour la perte de son état.
• 4 février 1793, Soissons : Le conseil permanent du Département de l'Aisne arrête que conformément à l'article 9 de la loi du premier juillet 1792, un mandat de 300 livres sera délivré aux six premiers pétitionnaires (dont il fait partie) à titre de gratification sur le receveur du District de Soissons. Quant à leurs lit et linge, il n'y a pas lieu de délibérer. NIVELLE et CHARPENTIER n'obtiennent rien car leur admission est postérieure à la suppression du chapitre. Cette délibération prouve que LEVERD a bien été reçu avant la suppression du chapitre en 1790. Il a été formé par Charles DENNERY (parti pour la capitale en 1789) mais on ignore le nom du maître de musique de 1790, le poste n'était d'ailleurs peut-être pas pourvu.
• Avril 1793, Paris : Un certain LEVERT est reçu à la cathédrale Notre-Dame comme enfant de chœur. Est-ce lui ? Cet enfant sort de la maîtrise le 23 novembre 1793 au moment de la fermeture de l'église, avec une gratification de 25 livres.
• 23 juillet 1817, Paris : Jean Stanislas LEVERD, propriétaire, 35 ans, demeurant rue des Deux-Écus, n° 33, se marie avec Charlotte Françoise Collet, 20 ans, fille d'un maître confiseur, en présence de Barthélemy Bladier, 59 ans, marchand parfumeur, oncle par alliance de l'époux du côté paternel, de Stanislas Carton, 24 ans, pharmacien à Montcornet [Aisne], cousin germain maternel de l'époux.
• 12 juillet 1853, Paris : Jean Stanislas LEVERD, propriétaire, meurt à son domicile du 188, rue du Faubourg Saint-Honoré à onze heures du matin.
Mise à jour : 24 décembre 2022