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ROMMERU, François (1733-1803)
État civil
NOM : ROMMERU     Prénom(s) : François     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : ROMERU
ROMERÜ
Date(s) : 1733-10-7   / 1803-5-28 
Notes biographiques

François ROMMERU, d'abord clerc tonsuré au service d'une petite paroisse de Beauce, devient basse-contre à la cathédrale. Il représente bien ces chantres d'implantation locale qui peuplent, essentiellement pour le plain-chant, les chœurs des cathédrales avant la Révolution.

• 7 octobre 1733, Garancières-en-Beauce [auj. en Eure-et-Loir] : Naissance de François ROMERÜ. Son père, "laboureur", est décédé jeune, quatre mois plus tôt. Sa mère est donc dite "fermière" dans l'acte de baptême. Ni le parrain ni la marraine ne savent signer.

• 19 décembre 1750, Chartres : François ROMMERU (suivant l'orthographe de sa signature) devient clerc. Il apparait plusieurs fois comme témoin d'inhumations ou de mariages dans les actes de la paroisse de Garancières-en-Beauce. À partir de 1751, il est désigné comme "clerc tonsuré".

• [vers 1754], où ? : François ROMMERU débute sa "carrière". En 1791 il revendique en effet 37 ans de service, alors que la majorité de ses collègues incluent dans celles-ci leurs années de psallette. Aurait-il été formé ailleurs que dans une maîtrise ? En tous cas, il n'est pas passé par celle de la cathédrale de Chartres.

• 23 juin 1758-1790, Chartres : François ROMMERU est reçu chanoine de Saint-Piat (chapelle attachée à la cathédrale offrant des prébendes aux chantres). Fin septembre 1790 Me ROMMERU musicien basse contre à la cathédrale, demande et obtient 15 jours de congé. En 1790 ses revenus s'établissent à un peu plus de 1375 livres : 925 livres pour son canonicat, 416 livres d'appointements, 34 livres pour les obits et fondations.
Lorsque le chapitre est dissout fin octobre 1790, le corps de musique de la cathédrale se compose, du maître de musique Pierre Louis Augustin DESVIGNES, et de l'ancien maître DELALANDE, de deux haute-contre (DOINEAU et PICHOT), d'une haute taille (MUGUET), de deux tailles (DUPONT, BOUCHER), de deux basses tailles (COURTOIS et CAILLOT) et de sept basses contre (outre François ROMMERU, BRAZON, DELAFOY, GUYOT, HOUBRON, GAILLARD, MACÉ). Il faut enfin compter six instrumentistes : les frères Charles-Abraham et Félicien CHARTIER, BLANCHET, TURBEN, GOBLIN, et l'organiste PROTA.

• 1791, Chartres : Dans un tableau des musiciens de la cathédrale établi par l'administration départementale, François ROMMERU, désigné comme basse contre et chanoine de St-Piat, est recensé sous la colonne "4°) Musiciens et chantres qui volontairement se sont retirées" [sic]. Il ne participe donc pas à la musique formée pour la nouvelle "paroisse cathédrale" réorganisée. Il a cependant sans doute fait (avec retard ?) les démarches pour toucher une pension. Peu avant sa mort en 1803, un acte administratif indique qu'il reçoit un peu moins de 860 livres.

• 18 mai 1803 [28 Floréal an XI], Garancières-en-Beauce : François ROMMERU "célibataire, clerc tonsuré, ancien chantre" décède au domicile de son frère cultivateur "où il était en pension".

Mise à jour : 23 août 2023

Sources
F-Ad28/ 3E169/001 ; F-Ad28/ 3E169/004 ; F-Ad28/ G 329 ; F-Ad28/ G 330 ; F-Ad28/ G 552 ; F-Ad28/ G 564 ; F-Ad28/ G330 ; F-Ad28/ G337 ; F-Ad28/ L 554 ; F-Ad28/ V 140 ; F-Ad28/G323 ; Sainsot, Chartres pendant la Terreur ..., 1889

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