Login
Menu et informations
SÉQUEVAL, Mathias (1700-1791)
État civil
NOM : SÉQUEVAL     Prénom(s) : Mathias     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : SECQUEVAL
Date(s) : 1700-2-7  / [1791]
Notes biographiques

Âgé de 90 ans en 1790, Mathias SÉQUEVAL est sans doute l'un des musiciens d'église les plus âgés du royaume. En 1730 déjà, il servait comme basse-contre à la cathédrale Notre-Dame de Laon [Aisne], poste qui est encore le sien au début de la Révolution. Probablement doté d'une voix remarquable, il a souvent été invité à chanter dans les cathédrales des provinces voisines.

• 7 février 1700, Caix [Somme] : Mathias SÉQUEVAL naît du mariage de Charles Séqueval et de Catherine Denizart. Son frère cadet Louis SÉQUEVAL a aussi fait une carrière de musicien d'église.

• 24 juillet 1730, Laon [Aisne] : Mathias SÉQUEVAL, musicien de l'église cathédrale, épouse Marie Françoise Vuarnet, fille de défunt François Vuarnet (ou Warnet), maître vitrier, de la paroisse Sainte-Benoîte, où se tient la cérémonie.

• 1730-1755, Laon : Marie Françoise Vuarnet donne naissance à quatorze enfants, baptisés paroisse Saint-Martin-au-Parvis. Marie Catherine naît peu de temps après le mariage de ses parents, le 29 septembre 1730. SÉQUEVAL est qualifié dans les huit premiers actes de baptême de vicaire de la cathédrale (1730-1742), puis d'ordinaire de la musique du chapitre dans les six derniers (1744-1755).

• 25 septembre 1745, Amiens : le sieur SÉQUEVAL, basse-contre de Laon, chante à la cathédrale Notre-Dame d'Amiens à l'occasion de la saint Firmin. Il reçoit 15 livres pour son service.

• 24 mai 1758, Laon : Les chanoines de la cathédrale accordent à SÉQUEVAL, leur vicaire, la somme de 80 livres en avance sur ses gages, en lui retenant 40 sols par semaine.
• 11 septembre 1758, Laon : Le chapitre lui accorde 15 livres d'avance.

• 30 avril 1759, Laon : Il obtient une avance de 80 livres.
• 17 août 1759, Laon : Les chanoines autorisent le receveur de la bourse commune à lui procurer une avance de 15 livres sur la gratification de 30 livres que le chapitre lui accorde aux fêtes de Pâques.
• 26 septembre 1759, Laon : Il obtient cinq jours de congé pour aller à la fête de Saint Luc à Reims.

• 21 avril 1760, Laon : Le chapitre lui fait verser 80 livres en avance de ses gages, qui lui seront payées sur les mémoires des marchands auxquels il doit et auxquels il prendra des marchandises, en lui retranchant 2 livres par semaine.
• 28 septembre 1760, Laon : Le chapitre accorde à SÉQUEVAL et à PAQUET, vicaires, cinq jours de congé pour aller à la fête de Saint Luc à Reims.

• 3 août 1761, Laon : Il obtient 15 livres en avance de la somme de 30 livres accordée par gratification au temps de Pâques.

• 23 avril 1762, Laon : SÉQUEVAL, vicaire, obtient une avance de 60 livres. Le receveur de la bourse commune lui retiendra chaque semaine 40 sols.

• 18 janvier 1763, Laon : Louis Maigret, maître peintre au service de l'église abbatiale Saint-Martin, veuf de Marie Claude Duval, épouse en l'église Saint-Martin-au-Parvis Marie Jeanne Séqueval, fille majeure de Mathias SÉQUEVAL, musicien de la cathédrale.

• 1766, Laon : Le 10 septembre, SÉQUEVAL obtient 15 jours de congé pour aller voir sa sœur à Amiens, et 15 livres d'avance à retenir sur ses gages à raison de 40 sols par semaine. Le 24 novembre, le chapitre lui accorde une autre avance de 30 livres à la retenue de 20 sols par semaine.

• 15 avril 1767, Laon : Le chapitre lui octroie une avance de 36 livres sur ses gages à la retenue de 2 livres par semaine.
• 6 juillet 1767, Laon : Les chanoines sont d'avis de ne pas entendre la requête de SÉQUEVAL, vicaire, qui demande "quelque gratification", soit en grains, soit en argent, pour l'aider à se soutenir et faire vivre sa famille.
• 23 septembre 1767, Laon : Le chapitre lui accorde une avance de 40 livres à la retenue de 40 sols par semaine.
• 14 octobre 1767, Laon : Il obtient quatre jours de congé.

• 8 janvier 1768, Laon : Les chanoines chargent SÉQUEVAL et PAQUET, vicaires, d'écrire pour recruter un troisième basse-contre.
• 5 février 1768, Laon : Ils accordent 24 livres à SÉQUEVAL à le retenue de 40 sols par semaine. 
• 6 juin 1768, Laon : Il obtient une avance de 15 livres avec une retenue de 20 sols par semaine.
• 22 octobre 1768, Laon : Une avance de 48 livres lui est octroyée, avec une retenue de 2 livres par semaine, "pour s'habiller".

• 26 juin 1769, Laon : SÉQUEVAL, basse-contre, reçoit 40 livres d'avance sur la recette de la bourse commune, à la retenue de 40 sols par semaine.

• 12 mars 1770, Laon : Les chanoines lui accordent une avance en argent de 50 livres, à la retenue par semaine qui sera "arbitrée" par le receveur de la bourse commune.
• 3 septembre 1770, Laon : Le chapitre autorise le receveur de la bourse commune à avancer de 45 livres à SÉQUEVAL, à la retenue de 40 sols par semaine.

• 29 juillet 1771, Laon : SÉQUEVAL, basse-contre, demande le paiement d'avance de sa gratification annuelle de 30 livres. Les chanoines l'acceptent "pour cette fois seulement et sans tirer à conséquence".

• 17 février 1772, Laon : SÉQUEVAL obtient une avance de 50 livres, à la retenue de 2 livres par semaine.
• 10 août 1772, Laon : Il obtient une avance de 60 livres, à la retenue de 2 livres par semaine.
• 17 août 1772, Laon : Il se fait accorder quatre jours de congé pour se rendre à Vauclerc.
• 5 octobre 1772, Laon : La compagnie répond favorablement à une requête de SÉQUEVAL demandant une gratification "pour l'aider dans sa convalescence". Elle lui fait verser 24 livres sur huit semaines, au rythme de 3 livres par semaine.

• 17 mars 1773, Laon : Il obtient une avance de 25 livres à la retenue de 40 sols par semaine.
• 10 mai 1773, Laon : Le chapitre lui accorde trois jours pour aller à Liesse (en pèlerinage ?).
• 28 juin 1773, Laon : Le chapitre consent à une nouvelle avance de 32 livres à la retenue de 40 sols par semaine.

• 18 août 1777, Laon : Jean-Baptiste Pouplier, fils majeur de François Pouplier, maître tailleur d'habits, s'unit par mariage à Marguerite Séqueval, fille majeure de Mathias SÉQUEVAL, chantre en l'église cathédrale de la ville, et de Marie Françoise Warnet. Jean Louis LEFÈVRE, chantre de la cathédrale, ami de l'époux, est présent.

• 4 février 1779, Laon : Marie Françoise Noëlle Séqueval, femme de Thomas Maflart, manouvrier, décède à l'âge de 43 ans ; elle est inhumée le 5 en présence du mari et de Mathias SÉQUEVAL, son père, basse-contre de l'Église de Laon.
• 2 août 1779, Laon : "Le butillier [syndic] ayant représenté que Secqueval vicaire en qualité de basse compte  qui se trouvoit oberé pour cause de maladie demandoit pour secours, une avance de soixante livres, à la retenue de vingt sols par chacune semaine, sur ses honoraires, Messieurs, après en avoir délibéré, et s’etre instruits  que c’étoit pour s’achetter des vetemens, ont renvoyé au receveur de la bourse commune pour examiner plus particulierement en quoy consistent ses besoins, pour sur son raport, prendre un party", lit-on dans le registre capitulaire.

• 18 mars 1780, Laon : Cécile Séqueval, fille mineure de Mathias SÉQUEVAL, ordinaire de la musique de la cathédrale, et de Françoise Warnet, décède ; elle est inhumée le lendemain en l'église paroissiale Saint-Martin-au-Parvis en présence de son père et de son oncle Louis SÉQUEVAL, lui aussi ordinaire de la musique.
• 10 juillet 1780 : "Sur la demande faite par Sequeval l'ainé l'un des vicaires de cette Eglise d'un appartement vacant à la charpenterie par la mort de la veuve Lopin qui etoit disposé à loger les filles Denis, Messieurs le lui ont accordés à la meme redevance qu'en rendoit ladite veuve Lopin, et ont ordonné que lesdites filles Denis occuperoient le logement que ledit Sequeval quitte".
• 5 octobre 1780 : Le chapitre décide de lui attribuer une chape et un chaperons [habits de chœur], cela devra être fait avant la fête de la Toussaint.

• 26 mars 1781, Laon : Le chapitre demande au maitre de fabrique de faire l'emplette d'un surplis à la demande de SEQUEVAL aîné qui demandait une avance de 24 livres avec retenue de 2 livres par mois pour s'en acheter un.

• 31 juillet 1788, Laon : Françoise Vuarnet, épouse de Mathias SÉQUEVAL, vicaire chantre de la cathédrale, domiciliée en la paroisse de Saint-Martin-au-Parvis, trépasse ; son corps est inhumé le lendemain au cimetière de la paroissial en présence de Louis SÉQUEVAL, vicaire chantre à la cathédrale, beau-frère de la défunte.

• [1790], Laon : SÉQUEVAL "aîné", 90 ans, est musicien, apparemment encore actif, en la cathédrale Notre-Dame, sous l'autorité du maître de musique Louis Christophe MICHEL. Il signe une pétition collective des musiciens du chapitre demandant que l'administration leur assure un revenu. Ses collègues sont l'organiste Pierre Sébastien HAZARD et les musiciens Nicolas BRUGESFrançois ROBINJean Charles THORINClaude François Félix MICHELETJean Louis LEFÈVREJean Pierre ÉDART et Louis SÉQUEVAL.

• 17 février 1791, Laon : Le directoire du District examine une requête de Geneviève Séqueval, fille majeure, qui réclame des secours en considération des services rendus par son père, décédé chantre de la ci-devant cathédrale. Mathias SÉQUEVAL est donc probablement mort fin 1790 ou au début de l'année suivante.
• 27 août 1791, Laon : Marie Geneviève Séqueval, fille de Matthias SÉQUEVAL, "vivant basse-contre de l'Église de Laon", et de Marie Françoise Warnet, ses père et mère défunts, meurt à l'âge de 38 ans.
• 7 novembre 1791, Laon : Le directoire du Département rejette la demande de Geneviève Séqueval (dont il ignore le décès), qui ne peut réclamer de pension pour elle, la loi du 24 août 1791 n’ayant pas d'effet rétroactif pour ceux en droit d'y prétendre.

Mise à jour : 30 novembre 2022

Sources
F-AD80/ Inventaire sommaire Série G - Tome II ; F-Ad02/ 5Mi0062 ; F-Ad02/ 5Mi0065 ; F-Ad02/ 5Mi0068 ; F-Ad02/ 5Mi0073 ; F-Ad02/ G 1888 ; F-Ad02/ G 1889 ; F-Ad02/ G 1890 ; F-Ad02/ G 1892 ; F-Ad02/ G 1893 ; F-Ad02/ Q* 490 ; F-Ad02/ état civil ; F-Ad80/ 4 G 2987 ; F-Ad80/ 5MI_D911 ; F-An/ DXIX/092/799/01

<<<< retour <<<<