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ROBIN, François, à Laon (1753-1831)
État civil
NOM : ROBIN     Prénom(s) : François     Sexe : M
Complément de nom : à Laon
Date(s) : 1753-7-12  / 1831-8-23 
Notes biographiques

Formé à la maîtrise de la cathédrale Notre-Dame de Laon [Aisne], François ROBIN (1753-1831) entre au service de ce chapitre en 1773 en qualité de serpent. Il reste en place en 1791, lorsque la cathédrale devient simple église paroissiale.

• 12 juillet 1753, Laon [Aisne] : François ROBIN, fils de François Robin, jardinier au faubourg d'Ardon, et de Françoise Harrant (ou Harang), est baptisé.

• [Années 1760], Laon : Il est enfant de chœur à la maîtrise de la cathédrale Notre-Dame.

• 27 janvier 1773, Laon : ROBIN, ancien des enfants de chœur, dont le temps est expiré depuis six mois, demande à rester six mois de plus, ce qui lui est accordé, "attendu que les enfans qui sont actuellement à la maîtrise et qui sont dans le cas d'encenser, ne sont point point assés fors pour le faire". La condition est qu'il devra encenser en cas de besoin.
• 9 juin 1773, Laon : Le nommé ROBIN, ancien des enfants de chœur, est reçu en qualité de serpent aux gages de 50 sols par semaine. Il peut rester à la maîtrise où il se nourrit, "aux conditions qu'il encensera dans le chœur jusqu'à ce qu'il se trouve des enfans en état de le remplacer".

• 7 juillet 1775, Laon : Le vicaire ROBIN (en marge du registre capitulaire, on lit "serpent") est autorisé à prendre un congé de quatre jours. Il a aussi demandé une avance de 60 livres, question à soumettre au receveur de la bourse. La requête pourrait être liée au mariage imminent de l'intéressé.
• 22 août 1775, Laon : François ROBIN, musicien de l'église cathédrale, de la paroisse Saint-Rémy-Porte (où a lieu la cérémonie), épouse Martine Élisabeth Laya, fille mineure de défunt Jean Guillaume Laya, maître carrossier à Paris, et d'Élisabeth Bisodot.

• 3 février 1778, Laon : Il assiste, qualifié d'ami, au mariage du musicien Pierre ROUSSELLE.

• 6 décembre 1779, Laon : ROBIN obtient du chapitre, "vu le besoin réel dans lequel il se trouve", une avance de 60 livres sous la condition de rembourser deux livres chaque semaine.

• 11 décembre 1780, Laon : Le chapitre accorde à ROBIN, l'un des vicaires, "à cause des infirmités de sa femme et de ses enfants", une avance de 60 livres à la retenue de trente sols par semaine.

• 23 novembre 1781, Laon : La compagnie lui octroie deux jours de congé pour régler ses affaires mais le fait avertir qu'il devra "assister dorénavant plus exactement aux petits offices et au commencemens des grands".

• 12 juillet 1782, Laon : "Accordé à Robin, l'un des vicaires vingt quatre livres à la retenue de vingt sols par semaine pour subvenir aux dépenses nécessaires pour les couches de sa femme" (délibération du chapitre).

• 7 janvier 1789, Laon : François ROBIN, 34 ans, musicien à la cathédrale, veuf de Martine Élisabeth Laya, de la paroisse Sainte-Geneviève de cette ville, épouse en secondes noces Marie Jeanne Marguerite Beauvois, 39 ans, fille de défunt Jean Beauvois, marchand fripier, et de Marguerite Durand, à Saint-Jean-au-Bourg.

• [1790], Laon : François ROBIN est toujours musicien à la cathédrale Notre-Dame, sous l'autorité du maître de musique Louis Christophe MICHEL. Il a pour collègues Claude François Félix MICHELET, Jean Charles THORIN, Jean Nicolas BRUGES, Jean Pierre ÉDART, Jean Louis LEFÈVRE, Mathias SÉQUEVAL, Louis SÉQUEVAL et l'organiste Pierre Sébastien HAZARD. Ensemble, ils rédigent fin 1790 ou début 1791 une pétition à l'intention du Comité ecclésiastique. Ils y observent "qu'attachés dès leur plus tendre enfance au service du culte public, la plupart d'entr'eux y ont vieilli", et qu'ils n'ont pas d'autres moyens de subsistance que leurs honoraires, dont ils craignent d'être privés. Parmi eux se trouvent des octogénaires, "d'autres surchargés d'enfants et d'autres enfin qui ne subsistent eux et leurs parents qu'à l'abri de leurs appointemens". C'est pourquoi ils réclament un traitement.

• [1792], Laon : François ROBIN, ancien enfant de chœur "et même musicien pendant beaucoup d'années" de la ci-devant cathédrale de Laon, réclame une pension.
• 17 août 1792, Laon : Le receveur de cet ancien chapitre donne son avis.
• 1er septembre 1792, Laon : Le directoire du District, considérant que l'exposant ne justifie d'aucun acte de réception à vie "ou avec consécution de retraite", qu'il n'a pas 50 ans et seulement 18 ans de service, estime qu'il se trouve dans le cas de l'art. 5 de la loi de juillet 1792. Il a donc droit à un secours annuel de 133 livres 6 sols 8 deniers à partir du premier janvier 1791, "époque de la dissolution dudit chapitre".
• 24 septembre 1792, Laon : Le Conseil permanent du Département estime qu'il n'y a pas à délibérer "quant à présent", ROBIN étant "demeuré dans ses fonctions attaché à l'église Notre-Dame de Laon" après 1790 ; il pourra se pourvoir à nouveau en cas de retraite.

• 23 août 1831, Laon : François ROBIN, pensionnaire de l'État, veuf en premières noces de Martine Élisabeth Laya et en secondes de Marie Jeanne Marguerite Beauvois, meurt à l'hôpital à l'âge de 78 ans.

Mise à jour : 6 janvier 2023

Sources
F-Ad02/ 5Mi0064 ; F-Ad02/ 5Mi0065 ; F-Ad02/ 5Mi0069 ; F-Ad02/ 5Mi0070 ; F-Ad02/ 5Mi0079 ; F-Ad02/ G 1890 ; F-Ad02/ G 1891 ; F-Ad02/ G 1893 ; F-Ad02/ Q* 491 ; F-Ad02/ état civil ; F-An/ DXIX/092/799/01

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