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MOREL, Jean-Baptiste (1734-1820)
Date(s) : 1734-12-17 / 1820-11-2
Bien qu'exclusivement clermontois, le parcours du musicien Jean-Baptiste Morel n'en est pas moins intéressant. Élevé comme enfant de chœur à la collégiale Saint-Pierre de Clermont, il exercera d'abord la fonction de sacristain dans cette même église, la cumulant avec le métier de sergier, avant d'être nommé sous-chantre à la collégiale du Port dans laquelle il exercera pendant 30 ans. C'est trois ans avant la Révolution qu'il est engagé comme chantre habitué de la cathédrale.
• 17 décembre 1734, Clermont-Ferrand : Jean-Baptiste MOREL naît et est baptisé paroisse Saint-Georges. Il est le fils de Jean sergier et d'Antoinette Verneret.
• [1743-1751], Clermont-Ferrand : Il est enfant de chœur au service de la collégiale Saint-Pierre.
• [1751-1756], Clermont-Ferrand : Il reste dans le même chapitre en qualité de sacristain pendant 5 ans.
• 12 janvier 1756, Clermont-Ferrand : Il épouse Jeanne Tuel trois semaines avant son départ pour la collégiale du Port. Il est dit sergier, comme son père, métier qu'il devait sans doute cumuler avec sa fonction de sacristain.
• Février 1756-1786, Clermont-Ferrand : Il est sous-chantre de la collégiale Notre-Dame du Port à 36 livres de gages annuellement. En cette qualité, il a la charge des six enfants de chœur.
• 29 janvier 1765, Clermont-Ferrand : Il épouse Marie Breuil, originaire de Saverne [Bas-Rhin], paroisse Notre-Dame du Port. Étrangement, l'acte le mentionne toujours comme maître sergier et ne dit rien de sa qualité de sous-chantre de la collégiale du Port. Exerçait-il les deux fonctions en parallèle à ce moment-là ?
• 21 février 1775, Clermont-Ferrand : Avec son épouse Marie Breuil, ils donnent naissance à leur fille Françoise, paroisse du Port.
• 24 avril 1779, Clermont-Ferrand : Il est le parrain de Jeanne Lombardi, fille d'Annet LOMBARDI, ex-enfant de chœur de la collégiale du Port.
• 7 août 1786, Clermont-Ferrand : Il est reçu chantre habitué à la cathédrale Notre-Dame de l'Assomption. Il est parfois qualifié de sous-chantre ou de musicien selon les documents.
• [1790-1791], Clermont-Ferrand : Il occupe toujours fonction de chantre habitué jusqu'à la suppression du chapitre. Ses revenus montent à 36 livres par mois et un casuel de 64 livres par an, ce qui fait un salaire annuel de 496 livres.
• 29 mai 1790 : Lui et une partie des musiciens de la cathédrale (Pierre MALIDOR, Jean GAYET, Michel LIÉBAULT, Gilbert LAUDET, Léger BOUTAL, Jean D'HOMME et Antoine BOUCHERON) adressent une pétition au Comité ecclésiastique pour toucher une pension. Le maître de musique Louis-Marcel BAYART signe pour tous.
Le directoire du département du Puy-de-Dôme adresse une question au Comité ecclésiastique en mentionnant qu'il a accordé un secours provisoire de 120 livres à chacun des demandeurs.
• [1791-1792], Clermont-Ferrand : Compte tenu de son temps de service, le directoire du département décide de lui accorder une pension de 400 livres.
• 6 janvier 1793, Clermont-Ferrand : Il adresse une supplique au directoire du district de Clermont-Ferrand afin de réclamer le paiement de sa pension de 400 livres.
• 2 novembre 1820, Clermont-Ferrand : Il décède âgé de 86 ans et mentionné comme ancien pensionnaire ecclésiastique sous le n°31 453. On apprend par cet acte de décès qu'il a été marié trois fois, en première noce avec Jeanne Tuel, puis Marie Breuil et enfin Marie Ruzol.
Mise à jour : 4 juin 2020